dimanche 4 mai 2003



C’est ce qui fait que je vais regretter ma ville. Quand le ciel nous rappelle nos après midi sans fins d’été, il y a à côté du canal, une longue promenade. Plutôt minérale, de longs et larges bancs permettent à tout moment de s’arrêter pour regarder les bateaux de plaisance. Le quai est l’endroit privilégié pour tout ce qui roule. On peut chuter en roller à peu de frais sans aucun problème.

Quand le soleil donne, comme en ce moment, les plus vieux s’y promènent en famille, les djeunzes s’essayent à quelque figure de skate qui bien souvent leur échappe. Des étudiants lisent, des collégiens goûtent aux premières sorties entre copains, les amoureux sont sur les bancs et se racontent des histoires qui n’appartiennent qu’à eux.

Et toutes ces petites scènes sont rythmées par le balai régulier des rollers qui vont et qui viennent avec la régularité d’un métronome.

Tout cela est aussi à mettre dans le petit livre de nos bons moments…



Et cette fois ce n'est pas L. qui mettra ceci dans un coin de son esprit et qui continuera sa route....





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