Rouen. Bien sur il y aura toujours les idiots à dire qu'ils s'en fichent. Bien sur le monde ne s'arrête pas de tourner mais il y a quelque chose qui s'en va. Le Sport ne triche pas (je dis bien le "sport") et et c'est le seul spectacle dont l'issue n'est pas écrite, dont il est impossible de définir l'issue et c'est ce qui fait qu'on l'aime tant. Il nous ramène à nos forces, nos faiblesses, à nos superstitions.
La phrase à l'en-tête de ce post me ramène à un mois de 98 chez des amis quand Laurent Blanc qualifie la France contre l'Paraguay et que Thierry Gilardi nous libère de notre stress (et se libère aussi en passant!). Cette voix profonde et rocailleuse qui semble venir directement venir de l'émotion avait quelque chose. Je n'écoute jamais les matchs à la télé. Je regarde l'image et je mets le commentaire radio mais ce soir je ferai un effort.
A l'époque où je faisais mes commentaires radio pour RMC et Sud Radio, je me rappelle être aller au Havre pour voir Nice jouer sous des trombes d'eau et il était à quelques mètres de moi pour Canal avec son fils.
C'était ma pierre.
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