J'avais voulu dire un mot de la mort de Christian Bourgois. L'éditeur qui nous a tous fait rêver en publiant le Seigneur des Anneaux. Et ce soir j'ai revu le Seigneur des Anneaux. Cela faisait longtemps. Trop longtemps.
Que dire après toutes ces années? Eh bien que si le monde qui l'entourait n'est plus, la force de ce film est toujours aussi vivace. Les effets spéciaux sont toujours là, un peu datés pour certains, toujours aussi grandioses pour la plupart mais c'est là la critique du pauvre. C'est sur un jeu d'acteurs et une réalisation sans faille que repose ce film. La solidarité, l'amour, l'amitié, l'abnégation irradient de ce film fait avec tant d'amour. C'est le coeur serré de la mort de Boromir que nous voyons Sam et Frodo s'enfoncer en Mordor. C'est le coeur serré de ne pas avoir trois heures de plus pour continuer à vivre en Terres du Milieu le temps de la suite que je tape ce post.
George Lucas aurait du suivre cette formule car quand le temps jugera les deux oeuvres, il sera cruel pour l'une. Et quand les programmateurs de TF1 qui diffusent le Retour du Roi sans avoir diffuser les deux autres film, se présenteront devant leur conscience, la balance ne penchera pas pour eux.
C'est aussi étrange de ressentir ce tumulte de sentiments par rapport à ce film qui m'a marqué de par ses qualités et ce que je vivais à l'époque. Et cette nostalgie douce-amère me rappelle d'autres cieux, d'autres continents et des amis absents car trop loins.
J'ai tant de choses à dire en ce moment que je me contente de noter les idées de post et qu'elles s'accumulent comme les nuits sans sommeil.
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