mardi 13 février 2007

Confessions

A force de parler des Johnny et des Steven, on en oublie les autres. JE veux parler de ceux et celles que vous aimez et qui vous le rendent. C'est Mr Fiddler est connu pour son bazar, ses blagues, sa demande de discipline mais quand on est dans le cadre, qu'est-ce qu'on rigole.
Ces élèves-là (ces classes-là), on est content de les avoir sur son emploi du temps car ils sont une heure de pause où l'on peut se laisser aller et où l'on apprend en s'amusant.
Il y a une de ces classes qui m'est chère. Elle est en dernière année et pour certains cela fait donc quatre ans qu'ils me subissent. Cela me fait d'autant plus drôle qu'ils ont été mes élèves depuis mon arrivée au lycée. Ils vont partir en septembre et je sais qu'ils me manqueront. Ils auront été les premiers que j'aurais accompagnés et sur qui j'aurais laissé une marque anglophone.
Il y a quatre ans ils étaient vingt-quatre. Maintenant ils ne sont plus que sept. Ils connaissent mes ruses de sioux, savent ce que j'attends d'eux. Je n'ai plus trop d'emprises sur eux et j'ai du mal à me montrer strict car cela ne servirait plus à rien et je n'en ai pas envie. Et le plus agréable, c'est que je n'ai aucune raison de me montrer sévère.
Un luxe par les temps qui courent. Je parle d'eux aujourd'hui car ils sont la raison pour laquelle j'enseigne. Ils sont ce pour quoi je suis heureux de faire ce métier et ils disparaissent trop souvent devant ceux qui devraient être à la mine ou qui devraient faire torpille de sous-marin. Je vous remercie, même si vous ne le savez pas...

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