J'aime le jeu de rôles.
J'aime l'évasion qu'il apporte, j'aime les rencontres qu'il amène et j'aime ceux qu'il fait vivre dans ma tête. Vivre ou mourir parfois.
Il est des personnages qu'en tant que conteur, on apprécie, on chérit. Surtout quand l'histoire dans ma tête l'est depuis 13 ans.
Certains d'entre eux sont "programmés" à savoir qu'on leur promet un destin tragique. D'autres sont plus indépendants et échappent aux drames même s'ils devaient en être les victimes... Ces personnages sont toujours avec moi et l’histoire, même après leurs disparitions.
Avant hier, Blanche est morte.
Blanche avait quelque chose de particulier. Très peu présente, elle était souvent "au loin" mais elle avait un petit quelque chose, une sorte d'innocence intacte.
Cette innocence a été balayée en une funeste nuit.
Dévorée par ses amis, lorsque la Bête les a submergés dans un piège soigneusement mis en place par leurs abominables adversaires.
Il y eut une vengeance. Mais tout le monde ne fut pas châtié. The Good die young….
Pourtant (à mes joueurs : exclusivité unique..), elle ne devait pas survivre (et l'histoire dira pourquoi).
Il y a bien d'autres (d)trames la concernant et "laissé(e)s dans l'ombre". Dans ce monde, les passages prennent bien des formes. La mort a pu sembler abrupte mais l'histoire s'est déroulée dans un ordre bien précis.
Mais j’écris surtout cela car c’est la première fois depuis bien longtemps que je suis aussi peiné par une disparition, et ce n’est pas peu dire. Pourtant, elle n'était pas un personnage-clé de cette histoire mais elle avait cette douceur, ce mystère et ce destin unique...
Ceux qui me lisent sans jouer peuvent être surpris par mes propos mais je suis sain, je vous rassure (enfin, sous la limite officielle, quoi…).
Ceux qui jouent, savent.
Blanche est partie. Elle me manque.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire