vendredi 21 janvier 2011

Révision


Humbert Humbert entra donc dans le Sénat. Alors que Lloyd George et Gabriel Oak regardaient les fleurs laissées dans un panier par Perdita, il se dirigea vers cette dernière. Elle lui expliqua qu'elle venait de quitter Lolita, qui était prisonnière d'une conversation avec Thaddeus Stevens sur la qualité de citoyen des affranchis. Asquith s'était immiscé dans ce débat de gens qui ne parlaient comme dans les livres (comme lui avait dit Dolores) en amenant le sujet sur une sécurité sociale pour les travailleurs démunis, ce qui avait permis à Perdita de lâchement partir, laissant la nymphette toute seule.

Mais tout n'était pas si noir: Autolycus avait perturbé cette discussion à faire mourir les nymphettes. Racontant l'histoire d'un amoureux transi qui avait fondé son amour à cause d'une lettre anonyme ("Gee..." avait réagi Lolita), les deux politiciens se sont dit qu'un peu de repos dans ce monde de guerre leur ferait ferait du bien. Retournant dans l'enceinte du Sénat, ils s'adressèrent au Sergent Troy, qui, après avoir fini son discours pour Annabelle Leigh (il adorait les princesses) leur proposa trois destinations: La Bohémia, le Wessex ou une ville du nom de Ramsland. 
Le débat faisait rage. Sortant tous pour deviser sous les étoiles, (Gabriel impressionna Andrew Johnson qui prenait un verre avec Asquith) ils ne n'arrivaient pas à se mettre d'accord. Une femme au chapeau rouge arriva alors, un miroir à la main et accompagnée d'un roi méfiant qui avait pour tout cortège une statue encombrante (mais respirant fortement, à la surprise d'un chien qui tomba sur cette troupe alors qu'il cherchait une voiture).
Tous se regardèrent. Lolita remarqua que Oak rougissait, Oak vit que Humbert observait intensément Lolita, le Roi regardait les moustaches de Lloyd George, Troy fit un clin d'oeil à Perdita qui, pour sa part, n'avait d'yeux que pour les Lilies de Charlotte Haze, en couverture de la bande dessinée de Lolita. 

Humbert prit la parole: allons-y messieurs, retournons dans notre monde, car après tout, "we only have words to play with".


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