samedi 6 mars 2010

Fin de semaine


La ville du rayon de soleil furtif. Revenant d'une semaine où une prof se prend des cailloux,  où UPS me taxe 13 euros pour les 2 euros de douane que je dois payer, amenant ainsi le Jeu de Rôles du Doctor Who au rang du jeu le plus cher que j'ai pu acheter, je finis donc par un incendie. Pas chez moi mais dans une grande artère de Rouen. Spectaculaire, aux dimensions Backdraftiennes (oui, j'exagère, mais ce sont les Oscars ce week-end..), je me dis que nous ne sommes guère habitués à voir celà (heureusement, d'ailleurs) et que les pompiers sont des gens formidables. De Rome à nos jours, ils ont lutté contre ce que jamais l'homme n'a éradiqué quoi que l'on fasse. Les incendies auront détruit de la hutte du premier cueilleur aux plus beaux des parlements ce que nous avons construit et que, le temps d'un instant, nous n'avons pas surveillé. Il y a dans notre univers des choses qui ne changent pas et les éléments ne seront jamais domestiqués, même si notre vie de tous les jours nous laisse penser le contraire. "Il faut construire en zone inondable" disait Sarkozy oubliant un peu vite que Dame Nature bouge peu mais est assez efficace quand elle le fait. Entre la neige, la tempête, plus que jamais le temps est à l'humilité. Et nous l'oublions toujours. Sauf quand l'équipe de France joue.

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