Melbourne. Il m’est facile de paraphraser cette chanson de Pierre Perret mais c’est à elle que j’ai pensé quand Internet nous a laché. Le Cap a été franchi signifiant que notre débit est maintenant limité mais parfois cela amène une connexion inexistante. Heureusement que je ne vis pas ici car mon budget internet exploserait. Les hotlines sont aussi incompétentes qu’en France : « vérifiez votre mot de passe » par exemple. Mais non crétin, pourquoi j’aurais changé mon mot de passe et j’y aurais touché si tout allait pour le mieux ? Bon ce n’est pas moi qui ai dit cela mais Luke.
Je me suis alors retourné vers le cahier de texte australien qu’une école m’a donné. Et à l’aide de mon PC j’ai préparé les cours pour l’an prochain. Euh, pour le mois prochain. Oui, à Melbourne. Mais soyons honnête, c’est toujours ça en moins que je ferais en revenant en France et je vais pouvoir tenir assez longtemps sans me remettre à l’atelier créatif. Et combien de profs vont faire une séquence sur le Joker ?
Mais cette pause tombe bien aussi. Je n’arrive pas trop à dormir ces derniers jours et je le dis franchement, rentrer me fera du bien. Je ne sais pas vers quoi je rentre mais j’y rentre. La saison de football va recommencer, l’agreg, le sport, Michael et ses copains, bref il y a pas mal de composantes qui font que je suis heureux de revenir en France. Bon, le seul inconvénient c’est que c’est la France mais on ne peut pas tout avoir.
Je pense que la nuit et le froid ont eu raison de moi dernièrement et que mon petit voyage à Sydney bien ensoleillé a été assez cruel. Je vous épargne des jeunes qui se comportent en vrai(e)s divas. Les petits choux qui s’emportent car j’ai « cafté » à mon organisme leur attitude déplorable. Et donc non, je ne suis pas un mono (je n’ai pas de BAFA) et ceci n’est pas une colo et BIG NEWS, STOP THE PRESS : ce ne sont pas des vacances, c’est un séjour. Pauvres petits plein de sousous. Donc cette année j’avais à bord une bonne brochette de gamins bien immatures et comme toujours, les adorables passent inaperçus mais qu’est-ce qu’ils étaient bien, ces adorables.
J’ai donc découpé les unes de journaux qui m’intéressaient, j’ai commencé à faire les affaires et je serais loin des 42 kilos de l’an dernier c’est sur. Quand on rentre d’un voyage, on a toujours des envies, des résolutions mais quand la vie reprend ses droits, ceux-ci disparaissent bien vite. Il n’y aura que les paquets de Tim Tam pour me rappeler cet hiver austral quand l’hiver français reprendra ses droits avec les allers-retours sur Misery.
Revenons à demain : mousse au chocolat. Dernière touche française à ce séjour et grande première pour moi. Si j’arrive à faire le dixième de celle de Mammie, je serais heureux et ça sera un succès.
Revenons au présent : Mehdi Bahla commence à courir. « Ce coureur n’a jamais rien fait car il attend toujours trop ». Pas le genre de commentaires que l’on aurait en France, c’est certain…Et à voir la course qu’il vient de faire, à finir 4ème d’une manière bien de chez nous, ils avaient raison !
Allez, c’est l’heure des fées pour moi, en espérant bien dormir cette fois.
Un nouveau soir. J’étais avec mes amis, dans un chaleureux repas aux rires résonnant autour de ma mousse au chocolat qui était il faut le sire plus proche du sirop que de la mousse de mammie. Comme pour tout, il faut travailler, surtout en cuisine. Et que s’est-il passé alors ? Le téléphone sonne, une jeune a donc passé pour 100 dollars de communication. Le pire c’est que cette jeune insulte la famille, criant au scandale, que tout est inventé. Ce genre de jeune me passe par les yeaux. Pas foncièrement méchant, qui n’a jamais rien fait mais qui est un aimant à emmerdes. C’était celle qui insulte des australiens, qui se met tout le monde à dos mais qui est une pauvre martyre. C’est pour cette raison que je suis content de rentrer. J’aurais assez de mes classes de vente en rentrant. Donc, non, ce ne fut pas un séjour reposant avec des jeunes ouverts d’esprits. Quand on est trop égoïste pour s’ouvrir aux autres et prendre du temps pour aller vers les autres , quand on se comporte comme une ado égoïste et hystérique, on reste chez soi et on va pas polluer le monde de son comportement.
Il pleut encore aujourd’hui. J’ai fini mon rapport de 5 pages. Avec ce qui se passe je n’éprouve même pas la tristesse de partir mais le soulagement de rentrer. Je sais que je regretterai mes bons moments plus tard mais pour l’instant c’est : rangement,valise et projection dans les prochaines 24 heures. Il faudra que je fasse attention à Singapour : quand on est dans ce genre d’aéroport, on a toujours l’impression d’être très riche.
Pour se réconforter, je regarde en ce moment la finale de Beach Volley entre la Chine et les Usa. Ces jeux font voler en éclat les préjugés sur les chinois. Le Beach volley n’est pas le sport où on les imagine exceller. Certes, Ils utilisent des gamines de 12 ans pour la gym en les faisant passer pour 16, ils battent des records en haltérophilie, ils arrêtent uniquement les vendeurs à la sauvette chinois mais le beach volley, là, il va falloir réécrire les albums de Tintin.
En tout cas, je pense que Bolt est pour l’instant loin d’être inquiété par eux. Ce type est fabuleux. Déjà c’est un géant qi donne l’impression de jouer avec des 6èmes. Ici comme ailleurs, tout le monde est tellement heureux quand les américains perdent que cela a transpiré dans l’athlétisme : avez-vous remarqué que l’on est loin des années 90 où ils se la pétaient à faire leurs champions du monde (qu’ils étaient). Maintenant, ils sont blessés, sont ultra discrets et s’éclipsent rapidement après leurs disqualifications. Bien sur, les scandales de Marion Jones qui était quand même l’armoire à pharmacie la plus rapide du monde ont quand même jeté outre-Atlantique un grand discrédit sur ce sport, le même que le dopage sur le Tour de France Cela amène donc un intérêt un peu moins vif mais dans la course aux médailles, les US se demandent pourquoi ils ne jouent pas au hand : « car quand il s’agit de se passer un ballon on est plutôt bon » comme disait un podcaster de ESPN.
Les Chinois me font penser aux bons vieux jeux où on vantait un régime politique ou une nation. Ils sont partout sur les médailles, c’est affolant. Sur la médaille d’argent en gym avec le tremplin (je sais, je pourrais être plus précis), c’est la SEULE finale de gym sans chinois et donc sans médailles d’or. Le commentateur en riait en ouvrant la retransmission. On sent derrière la machine chinoise le côté robot et t’as-intérêt-à gagner- si-tu--veux-pas-finir-avec-ta-famille-dans-un-camp-de-rééducation-pour-avoir-laissé-tomber-la-patrie-nourricière-devant-le-monde-entier. Le plus intéressant c’est que l’on sent clairement un rapprochement entre occidentaux : tout le monde sera pour le concurrent des américains sauf si c’est un chinois. Ce qui me fait penser que je continue à avoir des commentaires sur Youtube de la vidéo que j’avais mise sur le passage de la Torche à Paris. Je vois le mal partout surement.
Pour terminer ce post prolixe, parlons télé : 30 Rock. Quand il est une heure du matin et que l’on ne peut pas dormir, il ne faut jamais découvrir une excellente série de 22 minutes par épisode. C’est comme les gateaux : allez, encore un. Sauf que vient toujours le moment (souvent après un passage aux toilettes) où l’on dit : je n’aurais pas du
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