Rouen. Paris.Singapour.Melbourne.
Oui, chaque voyage commence par une porte que l'on ouvre. Je me retrouve à lutter contre le sommeil, à 16 heures, pensant qu'il est au minuit avec cette sensation cottonneuse qui m'envahit. Je retape au même bureau, dans la même chambre du bout du monde comme si ren n'avait changé. J'ai même retrouvé un caleçon que j'avais oublié l'an dernier. Le temps passait aussi étrangement à Singapour où l'aéroport d'une propeté irrépochable nous a accueilli. J'aime les atmosphères feutrées de ces tapis où se l'on croise aussi bien l'homme d'affaire que le randonneur du monde ou encore une famille complètement étalée en train de dormir. C'est pied nu que j'y suis allé, ne supportant plus la chaleur de mes chaussures. J'aime donc ces lieux de passages aux rencontres improbables, aux langues multiples, aux destins qui se croisent pour ne jamais se revoir. Je suis donc de nouveau en Australie et ces mots rebondissent dans ma tête, comme si le sommeil me faisait enfin réaliser que ce voyage est prodigieux. En 20 heures (et avec Duty Free), nous avons fait ce que les colons et bagnards mettaient 6 mois à réaliser (et sans Duty Free). J'ai envoyé un SMS de Singapour, vu deux fois le soleil se coucher et surtout, tenté d'acheter des timbres de Singapour. Mais ils ne prenaient pas la carte pour les timbres et étant sans espèce, j'ai alors payé avec ma Visa la consigne des bagages de touristes allemands qui, eux, voulaient payer leur dette en Dollars australiens mais se voyaient bloqués car ils en avaient pour 5 dollars et vingt cents, somme qu'ils ne pouvaient acquitter car ce même stand ne prenait que les billets et que ces berlinois ne pouvaient pas payer en carte car ils n'en avaient pas. Vous me suivez encore j'espère... J'ai donc fait un échange de ce billet contre ma signature pour enfin avoir ces foutus timbres et me voir rendre la monnaie, en devise de Singapore Dollar. Vive le multi culturel et le Singlish, nom donné à l'anglais de Singapour qui est bien éloigné de l'anglais d'Oxford. Mais l'important, c'est de communiquer, non?
Oui, chaque voyage commence par une porte que l'on ouvre. Je me retrouve à lutter contre le sommeil, à 16 heures, pensant qu'il est au minuit avec cette sensation cottonneuse qui m'envahit. Je retape au même bureau, dans la même chambre du bout du monde comme si ren n'avait changé. J'ai même retrouvé un caleçon que j'avais oublié l'an dernier. Le temps passait aussi étrangement à Singapour où l'aéroport d'une propeté irrépochable nous a accueilli. J'aime les atmosphères feutrées de ces tapis où se l'on croise aussi bien l'homme d'affaire que le randonneur du monde ou encore une famille complètement étalée en train de dormir. C'est pied nu que j'y suis allé, ne supportant plus la chaleur de mes chaussures. J'aime donc ces lieux de passages aux rencontres improbables, aux langues multiples, aux destins qui se croisent pour ne jamais se revoir. Je suis donc de nouveau en Australie et ces mots rebondissent dans ma tête, comme si le sommeil me faisait enfin réaliser que ce voyage est prodigieux. En 20 heures (et avec Duty Free), nous avons fait ce que les colons et bagnards mettaient 6 mois à réaliser (et sans Duty Free). J'ai envoyé un SMS de Singapour, vu deux fois le soleil se coucher et surtout, tenté d'acheter des timbres de Singapour. Mais ils ne prenaient pas la carte pour les timbres et étant sans espèce, j'ai alors payé avec ma Visa la consigne des bagages de touristes allemands qui, eux, voulaient payer leur dette en Dollars australiens mais se voyaient bloqués car ils en avaient pour 5 dollars et vingt cents, somme qu'ils ne pouvaient acquitter car ce même stand ne prenait que les billets et que ces berlinois ne pouvaient pas payer en carte car ils n'en avaient pas. Vous me suivez encore j'espère... J'ai donc fait un échange de ce billet contre ma signature pour enfin avoir ces foutus timbres et me voir rendre la monnaie, en devise de Singapore Dollar. Vive le multi culturel et le Singlish, nom donné à l'anglais de Singapour qui est bien éloigné de l'anglais d'Oxford. Mais l'important, c'est de communiquer, non?
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