L'âge d'or des séries télé s'efface un peu. Les avocats, policiers scientifiques et autres urgentistes ont envahi la télé avec de moins en moins de créativité. Je ne comprends comment LOST peut encore être suivi convenablement et les séries tant attendues cette année sont toutes des bides (je pense à V qui est un truc sans âme où 10 visiteurs sont face à 5 résistants). Spartacus est donc arrivé dans cette ambiance. Sexe et violence étaient les deux credo de la série et Sam Raimi à la production pour donner une sorte de label de qualité. Le début de la série était assez calamiteux: chaque réplique était copiée sur Gladiator ou 300, la musique idem et les plans prouvaient que la photocopieuse avait bien marché. Puis, à l'épisode 3 d'une série prévisible à l'avance, quelque chose s'est passé. Un trait du personnage est ressorti et les scénaristes ont alors trouvé leur propre voie. Depuis, c'est un régal de noirceur (de sexe et de violence, toujours, que le public avide soit rassuré), d'intrigues simples mais très bien exploitées et de personnages bien plus profonds que leurs muscles apparents. Cette semaine voit la fin de la première saison. Espérons que le cancer d'Andy Whitfield, Spartacus en personne, ne sera vite qu'un mauvais souvenir.
Hé ben, le moins qu'on puisse dire, c'est que quand on te promet du sang, on t'en donne... On se dit aussi qu'après le célèbre coup du roi Léonidas et des émissaires perses, les Romains auraient dû savoir qu'il ne faut JAMAIS se mettre entre un gars énervé et une falaise. Faut croire qu'à l'époque, déjà, les jeunes ne suivaient pas en cours d'histoire...
RépondreSupprimerOui car chez eux la falaise n'avait qu'une seule fonction: en tomber!
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