Ainsi ils sont partis.
Je peux les faire revenir quand je le souhaite sur mon lecteur DVD mais ce ne sera pas pareil. Je parle de Battlestar Galactica qui a tiré sa révérence après 5 saisons extraordinaires. Alors je sais que le néophyte dira: ouais, c'est comme Starwars. Pourtant rien n'est plus faux. Cette série fabuleuse dont les dimensions psychologiques ont fait fuir les amateurs de space opéra, dont la complexité des personnages, la force des scripts avaient poussé SCIFI channel a renouvelé les saisons alors que les audiences n'étaient pas au rendez-vous.
Cette série (et comme toute sles oeuvres de fiction) m'a ainsi accompagné à travers bien des épreuves. Starbuck, Appollo, Adama sont autant de figures qui ont été là, avec leurs doutes, leurs triomphes et leur tragédies. Les mots de Moore et l'interprétation des acteurs les ont rendus vivant, compagnons exilés que chaque semaine nous retrouvions.
Alors quand dimanche j'ai regarde l'épisode final, il a flotté dans ma tête. Il est dur de conclure une série (sauf quand on est Shawn Ryan) et hélas, ce dernier de BSG (Day dream) n'a pas été parfait. Très bon mais pas parfait et quand on est habitué au meilleur, on devient tatillon. Pourtant on ne peut pas s'empêcher de vibrer au vu de leurs destins, et surtout lorsque l'on se rend compte que ce sont les dernières minutes avec Saul, le Chief, et Gaius. Celà prend à la gorge comme lorsque l'on rend compte que l'on doit reprendre la route et que les retrouvailles doivent s'abréger.
Et quand est venu l'écran noir, tout était calme. Les images ont alors commencé à danser dans ma tête. Et un étrange sourire, mélangeant la joie et la tristesse s'est dessiné sur mon visage. C'était fini. Mais quel voyage. Quelles rencontres. Quelles histoires.
Alors que le vaisseau prend sa retraite, quel honneur d'avoir été à bord.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire