lundi 30 juin 2008

Vacances

Rouen. Chaud.
Ce matin, j'ai fini de corriger des copies de DNB (le brevet des colèges) et ce fut un calvaire. A tous les pondeurs de sujets aux barèmes mal foutus sur 100 points avec des 0.25, sachez que je vous maudis! Comme belle perle, il fallait écrire le chiffre 3 en anglais. La réponse donnée fut "four".

S'en est suivi quelques heures de piscine et de sport. Ici sur Rouen, tout le monde ne parle que de l'armada, comme si cette ville ne vivait que tous les 4 ans. En attendant on verra plein de beaux bateaux et de bons concerts. Baigner de soleil est agréable avant mon saut dans l'hiver austral et la nuit à 17 heures. En tout cas, on est mieux à la piscine qu'à une journée porte ouvert de casernes où on joue à Counterstrike pour de vrai. Heureusement qu'ils ne font pas pareil avec des simulations de lancement de missiles nucléaires. Que disait Clémenceau?
"La guerre est une chose bien trop sérieuse pour être confiée à des militaires"

dimanche 29 juin 2008

Une année bien triste



Rouen. En passant de juin à juin, bien des choses se sont passés. Hier soir un dessinateur est mort. Michael Turner . Connu pour ses dessins de demoiselles aux belles formes, à la ligne courbe et précise, il avait 37 ans et faisait partie de ceux qui, une fois le nom mentionné signifiait qualité. Trente sept ans de vie, 7 ans de cancer. Ca s'appelle une injustice, et même si c'est juste le temps d'une vie, celà fait mal quand même.

samedi 28 juin 2008

Tous les matins on y pense?

Rouen. Est-ce que comme moi vous y pensez tous les matins? Devant votre bol, votre miroir alors que les cernes sont là et que vous vous dites qu'il faut se coucher plus tôt. En roulant, celà vous obsède, vous savez que c 'est une priorité et qu'il faut agir. Nous pensons bien à la même chose, nous savons que c'est le pire fléau de ces temps troublés: la publicité à la télé sur le service public, cause nationale s'il en est.

PS: si vous savez par contre où je peux trouver un triangle de signalisation, dites-le moi! ("Dans ton cul" n'est pas une réponse acceptée..)

jeudi 26 juin 2008

Y en a qui veulent bronzer TRANQUILLE

Rouen. Piscine Lacroix (toujours aussi sale). Une mère et sa fille, dans un recoin le zone de bronzage (où les voix résonnent)

-Mais je mets les chiffres où?

- Où tu veux maman.

- mais c'est plus facile pour toi, moi j'ai deux, trois, cinq chiffres et toi tu en as sept. c'est vraiment pas évident.

-Mais vas-y commence, tu verras.

- C'est vraiment pas évident.

- Mais si, moi j'ai fini.....PERFECT!

- Ca veut dire quoi, perfect?

(quelques minutes passent).

-En tout cas, moi je vais m'en griller une. [et d'allumer sa cigarette sous le panneau défense de fumer]

- Tu vois maman, on est pas les seul(e)s à avoir des problèmes.

-Comment ça?

-Eh bien même les stars en ont, c'est dans Closer.

mercredi 25 juin 2008

De l'autre côté


Rouen. Ok, ok, je me suis quand même pris des coups de soleil après ma séance de piscine. Fichu ADN. Les soldes commencent et j'avoue avoir été TRES peiné de voir "les Trois Amigos" à 97 centimes d'euro sur cdiscount. Franchement, ils ne restent plus qu'à passer Papy fait de la résistance en cadeau quand on achète une cartouche d'encre et le fond sera atteint.
Ce soir c'est la demi finale Allemagne Turquie. Je ne cesse de m'étonner quant aux différentes manières de célébrer la joie dans les pays. En Turquie, on tire en l'air, ce qui a fait deux morts au dernier match.
Et pour finir, une vraie expérience bluffante. Il s'agit de se transformer en voyeur et c'est HBO qui offre celà. Offrons nous un voyage pour voir sans être vu, pour s'immiscer dans ce qui ne nous intéresse jamais mais nous fascine toujours: les autres (merci à L'edition spéciale de ce midi)
http://www.hbovoyeur.com/

mardi 24 juin 2008

Il est des choses qui jamais ne changeront

Rouen. The Dreaming. Peu importe les gens que l'on voit, que l'on rencontre, qui vous enchante ou déçoivent, il est des choses qui vous raviront toujours, même si elles sont lourdes mais très bien emballées...


Si j'ai bien éta changé par quelque chose, c'est par ces mots découverts il y a 15 ans maintenant. Et en écrivant ça, je blémis.

J'ai même un slogan: "The Sandman, mmmmmh, c'est bien."
Posted by Picasa

dimanche 22 juin 2008

Inspiré de faits réels.

Quelque part. Ailleurs.
Elle regarde son appartement vide de la rue. Elle y est. Tout ce qui s'est passé ces derniers mois l'a mené à cet instant. Un appartement vide, une voiture pleine, une route à prendre et des courbatures qui dévorent ses bras et épaules. Sa gentille voisine avec qui elle n'avait partagée que des bonjours courtois a semblé sincèrement déçu à l'annonce de son départ et elle en a ressenti un étrange pincement au coeur. Elle avait toujours été convaincue que lors des départs, on se demandait souvent si on n'était pas passé à côté de rencontres ou de personnes. Mais par dessus tout, elle savait que ce genre d'interrogations ne durait que quelques secondes, s'évanouissant au premier virage. Tout tenait dans sa voiture, à sa grande surprise. Tout ce qu'elle possédait, toute la somme de son passé était empaqueté, compressé, déformé dans l'habitacle, sous une chaleur toujours plus forte. Tout était avec elle, prêt à partir. Elle réalisa qu'elle avait mis sa bouteille d'eau à l'intérieur mais que sous cette pyramide précaire faite de caisses, de petit tapis et de sa table basse, une ouverture de la portière signifierait plus d'efforts à tout remettre en place qu'une simple bouteille d'eau ne mériterait.
Elle prit une grande inspiration et pensa à la route. Une route vers l'inconnu, vers un soleil radieux. On lui avait dit qu'elle prenait des risques, mais elle avait répondu que son passé ne lui apportait plus rien et que son histoire ici était finie, qu'il n'y aurait plus de rebondissement ou de coup de théatre pour tenir un public blasé en haleine.
Elle avait d'autres histoires à écrire, bien plus belles et passionnantes, de celles qui transportent les foules. Ce départ était un commencement, un renouveau, une renaissance. Si le bonheur est au loin, eh bien, il faut aller le chercher. Elle répéta cette phrase plusieurs fois. Celà ferait une jolie première ligne d'ouverture. Elle mit le moteur en route et démarra, regarda brièvement dans le rétroviseur et s'engouffra dans la circulation.
Un jolie ligne d'ouverture. Ou de conclusion.

Mete de la fusique




Rouen. Fête de la musique. Tout d'abord, je ne pas un Guitar Hero malgré la photo. Je me suis explosé tous les tendons du bras et je n'ai pu jouer que "Anarchy in the UK" (En mode facile, donc il n'y a que trois touches qui apparaissent sur la gauche, contrairement à la video qui est en niveau Expert. Pour moi il me faudrait 6 doigts)



Ensuite, une soirée au loin de Rouen, vous avez ces anniversaires sympas avec un peu d'hystérie, de l'alcool et surtout le terrible karaoke avec toujours quelqu'un qui crie plus fort pour avoir une autre chanson et beaucoup de personnes qui crient en chantant et qui, en gros, n'ont plus de voix après avoir chanté l'Ete Indien! On renonctre du monde, on parle de l'Australie, bref, le ciel étoilé est beau...
Et on découvre Piclens un programme assez hallucinant pour voir les photos en semi 3D sous forme de frise. Une belle journée hier, même si j'ai trop mal aux avant-bras.

samedi 21 juin 2008

Si vous aimez les nazis, vous allez adorer ce film...

En attendant OSS 117: Rio ne répond plus, quelques bons souvenirs:

Ca brade!

Rouen. Perth.
Un homme a decidé de vendre sa vie, ou plutôt de vendre tout ce qui fait sa vie pour pouvoir continuer son existence (il y a eu une rupture). Il vit à Perth en Australie et il y a même un travail à la clé, tout du moins une période d'essai (il vendait des tapis, après avoir été conduucteur de camions pour une mine et il y a aussi une affaire en ligne). Visite étrange et tellement ancrée dans notre époque...http://www.alife4sale.com/
Et la maison est jolie:

vendredi 20 juin 2008

Et si? (2)


Rouen. Le post précédent avec de truc dans le ciel m'a fait réfléchir. Et si, un jour au lieu de parler du pouvoir d'achat ou d'autre sujet comme le mauvais temps ou le beau temps d'ailleurs, on annonçait donc qu'une vie extra terrestre existait ou que pire, des types habillés en rouge comme des nazis et mangeant des souris en douce débarquaient chez nous.
Quel serait notre réaction? Nous ne serions donc plus seuls. Je pense que la peur serait là. Qui seraient-ils? Que feraient-ils? Nous pourrions voir s'ils réagissent comme nous. Après tout quand l'homme a découvert le Nouveau Monde, il a bien fini par asservir/génocider tous les habitants dits "inférieurs", que nous serions dans ce cas.

Et Dieu dans tout ça? Devant le gouffre que serait une telle révélation, de savoir que là, dans les ténèbres existent tant d'êtres dont nous ignorons tout. Que nous ne serions plus dans la prospection mais cette fois dans la certitude. Les églises se rempliraient et nous nous reviendrions à cette foi du charbonnier du Moyen Age quand dans le ciel tant de choses étaient inexpliquées. La peur serait partout, la méfiance en attendant de voir ce qui pourrait se passer, ou pas. Mais celà serait un changement dans l'histoire. Il y aurait un avant et un après, assurément. Évidemment je ne parle pas de l'apparence qu'ils pourraient avoir (entre Scarlett Johansson et Jessica Biel, ça m'irait bien en fait...)

mardi 17 juin 2008

Des chaines


Rouen. Alors, que dire? Tout d'abord, il y a cette étrange conjonction. Je me plonge dans un des sujets de l'agrégation qui est l'abolition de l'esclavage dans les colonies anglaises. Au même moment (enfin, pas exactement au MEME moment) je regarde "Pirates des Caraïbes: Jusqu'au bout du monde" et je vois les nuages dans le ciel bleu. Ca me rappelle mon voyage en Martinique et ce sentiment de voir des gallions sortir de n'importe quelle crique. D'accord, le sujet ne prête pas à l'évasion, il prête surtout à explorer la noirceur de l'âme, sa complexité et ses paradoxes. Entre les malheureux que l'on jetait par dessus bord, les marins qui subissaient le même sort parce qu'on ne voulait pas les payer, on trouve donc l'être humain à son meilleur...

dimanche 15 juin 2008

Et derrière?

Rouen.Je regarde toutes ces portes et je réalise qu'elles servent à tant de choses. La porte vous protège, de l'autre, des courants d'air. Elle vous protège car elle vous cache. Chez les profs, c'est sacré: on ne doit rien dire sur ce qui se passe derrière cette porte fermée. La porte c'est derrière elle que l'on devient vraiment soi-même, il n'y a personne pour vous observer et vous pouvez ainsi tomber le voile. Derrière la porte, les sourires s'estompent, les disputes arrivent, les corps s'enlacent et s'embrassent.
Bien souvent, les personnes que nous rencontrons entrent par la porte de nos existences, comme si l'écrivain parfois fou de nos vies mettaient toute cette danse en scène, choisissant les acteurs pour les faire passer des coulisses de nos vies à la lumière et sommes tous l'acteur de quelqu'un en fait. La porte c'est ce passage vers un autre univers, que ce soit chez nous ou ailleurs, cette entrée discrète vers tant de monde. Elle sépare, elle empêche, elle protège mais fondamentalement, elle n'existe qu'à une condition: d'être fermée. Elle nous force à la franchir pour quitter un monde pour un autre. Parfois, juste pousser cette porte, la sentir s'ouvrir peut tant nous couter. Que va-t-on découvrir? La joie ou la tristesse? Ce grincement est-il un message ou une leurre? Combien de fois avons-nous soupiré devant cette port, la poignée dans la main, les mains moites et le souffle court? Autant de fois que nous sommes entrés en courant, la faisant claquer contre le mur nous voulant nous débarrasser de cet obstacle.
Mais la pire de toutes ses caractéristiques, c'est quand elle reste désespérément muette et immobile...

jeudi 12 juin 2008

Triste tranche de vie

Rouen. La Poste.
Non, je ne vous parle pas de mon téléphone qui est au SAV. Encore moins de ma commande "eh-merde-j'ai-commandé-des-CD-au-lieu-de-DVD-vierges-j'ai-l'air-fin-maintenant". Je passe aussi sur la reprise de l'agreg et mon manque de sommeil. je pensais au bonheur sur la route de la poste. Sur le perfide menteur qu'il peut être, animal que nous chassons tous. Ayant encore en tête les superbes lignes de "Sagan", j'arrive à la poste et une dame d'une quarantaine d'années remplit un Chronopost.
"Ce n'est jamais drôle, dit-elle"
Je prête une oreille indiscrète
"quand il s'en va. Et on ne peut pas lui courir après quand c'est pour quelqu'un d'autre, surtout plus jeune"...
Je ne sais pas ce qu'il y avait dans ce chronopost mais je sais ce qu'il n'y avait pas dans sa vie.

mardi 10 juin 2008

La société de l'information

Rouen. On parle de l'éviction de PPDA qui gargarise le monde assez futile de la télé et du parisianisme. On parle de la France qui a échoué face aux roumains (et on est génétiquement heureux quand les italiens s'en mangent trois...). A l'autre bout du monde, au Mexique, une voiture fauche 14 cyclistes. Je suis à Rouen, j'en ai une photo, et vous aussi. Si la télé, internet avaient existé pendant la révolution française ou la Première Guerre mondiale, que ce serait-il passer?

lundi 9 juin 2008

Dans l'air du temps...

http://fr.youtube.com/watch?v=SmVAWKfJ4Go

C'est beau et touchant. Impossible à intégrer donc Johnny Cash par Trent Reznor se déguste sur Youtube..

dimanche 8 juin 2008

Retrouvailles.

Orléans, Alençon.
Je suis allé te voir cet après-midi. La journée était grise et lourde et je suis allé dans ce grand jardin de pierre. Pour toute indication je n'avais que "le jardin du souvenir". J'ai jeté un coup d'oeil hésitant sur quelques plaques et j'ai réalisé à quel point j'avais peur de lire ton nom. Les noms plus ou moins clairs à lire ne m'ont rien indiqué.
Un peu dépité et le souffle court, je suis allé voir quelqu'un qui s'occupait de l'endroit. Je l'ai vu ouvrir un long tiroir empli de fiches où tous ces noms étaient écrits, immuables pensionnaires de l'endroit. Il a cherché mais ne t'a pas trouvé et j'ai alors réalisé que ton nom nom était celui d'une femme mariée. Il m'a parlé du deuxième jardin du souvenir et m'a guidé dans les allées.
J'ai toujours aimé les cimetières. Ce sont des endroits de paix et de calme, des endroits où les vivants communiquent avec ceux qui sont partis, où ils peuvent penser et réfléchir sur leur vie qui continue malgré le vide laissé. Tout ici n'est que pour ceux qui restent, même cette improbable tombe en forme de téléphone portable que j'ai pu voir. Il y a cette vérité, cet instantané du temps qui passe, de ceux qui nous ont précédés et de ce qui nous attend inexorablement. Je n'ai jamais compris ceux qui avaient peur des cimetières tu sais. Au contraire, on devrait faire comme les grecs qui mangent et boivent sur les tombes de leurs disparus. Pour qu'ils soient avec ceux qu'ils ont quitté l'espace d'une retrouvaille.
Il y avait peu de monde, une vieille dame penchée sur une tombe qui arrangeait les fleurs, déplaçant des pots et décorant de nouvelles fleurs cette pierre immuable. J'avais du mal à comprendre la personne qui me parlait. Il m'a juste montré le jardin, là où les personnes ont été incinérées. J'ai regardé ce grand cercle et toutes ces pages de vies passées, enfuies pour certaines, étaient devant moi. Mon regard passait sur elles, toutes noires et sombres comme le silence. Je me suis alors arrêté. Je t'ai vu ou tu m'as parlé par les mots que j'ai lus. Ton nom m'a frappé. Tu étais là, impassible mais tant emplie de vie. A jamais prisonnière, mais libre du souvenir qu'on emporte avec nous. J'ai souri. L'homme qui m'accompagnait est alors reparti, ne sachant trop quels mots trouver. Il m'a laissé seul avec toi.
Je l'ai vu partir et j'ai souri. Ta tombe est blanche. La seule de toute la rangée. Une lumière, un appel pour ceux qui veulent te trouver. Si on m'avait dit un jour que je viendrais te voir sur ta tombe, j'aurais frémi je pense. Je regarde les chiffres: dans deux jours tu auras 35 ans. Comme ceux que je viens de fêter. Ensuite, nous avons parlé. Je t'ai raconté ce qui m'arrive, je me suis rappelé de la dernière fois où je t'ai vu, je t'ai fait des promesses que je tenterai de tenir celles-là.
Le vent caressait les fleurs blanches, roses et de toutes les autres couleurs de la vie et au bout d'un moment il a fait poindre le soleil. Derrière moi la dame a commencé à s'occuper d'une autre tombe. Bien sur, quelques larmes ont perlé mais ce fut un bon moment, aussi bon que celui que je me m'étais imaginé des centaines de fois, intimidé par cette singulière manière de se retrouver.

Ce fut un bon bon moment. Un moment qui n'appartient qu'à nous, en attendant de te revoir dès que ma route repassera en Alençon. Je saurais te trouver tout seul cette fois.
A bientôt.

samedi 7 juin 2008

Footchball


Orléans. Regardons donc un peu la coupe d'Europe. Je le reconnais volontiers, le football fait surgir en moi les plus bas instincts, les plus vils clichés. Alors lundi, pour France-Roumanie, après moult réflexions j'en ai déduit en grand spécialiste que le plus grand danger sera pour les voitures des joueurs. Non, je ne dis pas que ces voleurs de poule sont des roublards mais bon les parisiens vont pouvoir se venger des parcmètres vidés à coup de perceuses.
Allez, ce n'est que du foot et on sait bien que ce sport rassemble les nations, n'est-ce pas? Avant de me faire taxer de raciste ou d'étroit d'esprit, je signale que c'est de l'Umour avec un grand U.
En attendant j'aime quand même cette période où l'on peut s'emporter sur ce rectangle vert, où il fait bon se retrouver entre amis et pour bien des émotions. Ces moments où l'on peut parler à son voisin, sa voisine et où chacun devient entraîneur. Alors où commence l'excès? Quand on dit que le foot c'est la vie, que c'est un baromètre de la virilité et de l'honneur je pense.

Ca détend d'autant plus quand Free vous a fait sauter tout votre deuxième site. Free qui est d'ailleurs impossible à joindre par email. Etonnant, non? Encore plus étonnant chez Free: avant la loi Chatel, celà coûtait 15 cts d'euro pour les joindre d'une Freebox. Maintenant, le temps d'attente est gratuit MAIS ils vous taxent 34 cts d'euros à partir du moment où vous les avez. Magnifique.

jeudi 5 juin 2008

Vagabondages

Rouen.

C’est fou comme un peu de soleil, une bonne BO peuvent faire tant de bonnes choses pour un moral. Bien sur, il y a d’autres ingrédients (qui travaillent en ce moment) mais plus que jamais mon esprit est tourné vers l’ailleurs, C’est quoi cette ailleurs. Tout d’abord, il y a Down under. Je reçois les mails du départ pour Melbourne, mon contrat et les messages de mes jeunes dont certains repartent pour la seconde fois eux aussi. On aura froid, mais à l’autre bout du monde.

En plus une amie spéciale est en ce moment sur Perth et cela fait revivre en moi plein de souvenirs (ensoleillés ceux-là) de cette ville magnifique où j’avais pu me baigner, enfin pas vraiment à Perth mais que ce ciel était bleu.

Les cours disparaissent peu à peu. Les bâtiments sont de grands vaisseaux fantômes, vidés de la cohue des élèves. Cette année fut étrange. Peut-être est-ce pour cela que je ne suis aucune classe d’ailleurs. Mais cette année a été très étrange sur tous les plans. Après m’être débarrassé d’un ancien univers, un autre a resurgi des cendres. Bien sur on peut s’inquiéter du peu de stabilité de nos vies mais une fois que l’on a incorporé ce principe, il y a juste à ne plus oublier, à garder une petite voix dans la nuit qui nous mettra en garde. En fait la voix est là : il reste juste à vraiment l’écouter.

Alors je goute ainsi au temps qui passe aux Uns et Aux Autres et je trouve ce titre très bien choisi pour tout ce qu’il représente pour moi maintenant. Mon humeur est tellement bonne que je publie même une photo où il fait beau. Oh là, je vais me présenter au premier contrôle anti dopage qui se présente.

lundi 2 juin 2008

Dwight se lache

Et en attendant, la meilleure série de l'année, THE TUDORS, se conclue encore plus brillamment que ce que l'on aurait pu espérer. Je ne peux que conseiller cette série (passée sur Canal) qui est un vrai bijou aux acteurs époustouflants. Nous, à la place, on a les Rois Maudits version Temps X de Daillan...

dimanche 1 juin 2008

Les oiseaux

Rouen.On sait qu'une journée se termine en ville quand l'on entend les oiseaux. Leurs longs cris aigus qui accompagnent la fin du jour laissent vagabonder l'âme.
Aujourd'hui fut une journée calme où bien des conversations m'ont fait chaud au coeur. Je pense de plus en plus à l'Australie, à cette saison qui s'approche et à ce monde à découvrir. Le romantisme de cette journée n'a été atténué que par ce foutu ipod qui est vraiment loin d'être le produit ultime que l'on vante, ma déclaration d'impôts et mon adhésion MGEN.
Je cite ces mots car ils ont une vertu rare: celle de vous faire revenir à la réalité sans aucune concession, retirant toute poésie à l'existence.
C'est pour celà que je préfère regarder mon balcon, voir mon cool cat sur le canapé d'extérieur et entendre les conversations animées de ces oiseaux que je n'arrive pas à voir mais qui devisent sans relâche.