J'ai regardé Dorothée chez Drucker. Et les chansons, les images, l'ambiance sont revenus. Je me suis surpris à chanter des paroles qui étaient à jamais oubliées en moi.
Les après midi sans fin, les courses dans le jardin, les Cités d'Or, les copains qui étaient ceux que je verrais toute ma vie.
Cette époque où il n'y a pas d'avenir, où l'on se mettait à l'arrière dans la voiture, où on ne pouvait pas regarder la télé après le journal sauf le mardi.
Cette époque où il y avait le dessin animé à 19h55, où l'on ouvrait les paquets Panini en sentant l'odeur de la colle de ces autocollants.
Tout était à constuire et une fois que tout fut construit, on en a oublié les fondations.
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