Plus légers de deux centaines d'euros et plus lourd de presque un quintal de fournitures diverses chez IKEA, j'ai donc eu la mauvaise fortune de venir là-bas 3 jours avant la sortie du nouveau catalogue. Quel malheur me direz-vous. Sans vouloir faire du Elmaleh de bas-étage je trouve qu'IKEA est un magasin qui respire le bonheur. Le bonheur d'avoir un chez soi, le bonheur sur le visage des couples qui ensemble imaginent leur avenir commun et qui se disent que ce meuble est vraiment super mais qu'il va trancher avec le vieux fauteuil du salon. Ce même dit-fauteuil que bien sur l'un d'entre eux refuse de jeter, même si un ressort a failli éventrer le dernier invité qui s'était laissé tombé dedans avec trop d'enthousiasme. La vie à la suédoise, où l'intérieur d'une maison est toujours propre et rangé (et où l'on mange des boulettes de viande le midi).
En sortant du IKEA j'ai réalisé que c'est dans ce même centre où une malheureuse vendeuse avait été enlevée et tuée au Printemps. D'où la présence massive de caméras de surveillance
Après cette expédition, je suis donc allé voir mon père à l'hopital. Quinze kilos en moins, ne pouvant parler normalement à cause des tubes qu'il a trop longtemps eu dans la bouche. Cela fait drôle mais je vois surtout qu'il est revenu de loin et qu'il est sur la bonne route. Quand il a commencé à parler de l'origine du nom de La Baule, j'ai su qu'il allait bien. Et je dois dire que les infirmières du service sont dignes des plus belles légendes esthétique relatives à cette honorable corporation car les trois qui sont rentrées pour la visite étaient des plus agréables à regarder. En plus, elles avaient bon goût car l'une d'entre elle m'a regardé avec insistance ai-je appris...
En tout cas, des deux personnes en réanimation de mon entourage, il n'en reste plus une seule. Ca, c'est la bonne nouvelle.
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