Je suis les conversations sans vraiment y participer ou en répondant par les phrases les plus courtes possibles. Je dois m'arracher quelques sourires pour faire bonne figure. Le sommeil est devenu un ennemi. Mes rêves sont vides de sens et tentent de l'éviter le plus possible. Le pire, c'est quand je me réveille: il y a cette seconde où j'ai un grand sourire et l'instant d'après le monde se rappelle à moi. Il me rappelle que je suis seul, qu'elle n'est plus là, et que je voudrais tant m'amender, que pour la première fois vraiment je VEUX changer pour construire ce que nous avons perdu.
J'ai froid et c'est aussi une constante. Je meurs de froid et je suis avec mon hoodie, tel le chat, constamment à rechercher le soleil et la chaleur.
Dimanche dernier j'étais heureux car elle revenait, voulant faire l'étal de tout ce que j'avais fait.
Une semaine plus tard, le temps s'est arrêté. C'est la rentrée lundi et rien n'est prêt. On s'habitue à être heureux. Quelle erreur.
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