Urbain

Rouen. Ma tête va avoir besoin de barrettes mémoire et d'un autre disque dur. En plus en ce moment j'ai vraiment envie d'écrire et comme toujours je dois faire des choses plus intéressantes avant comme . Et je me pose des questions. Je vois peut être les derniers jours de Rouen et ma mutation va sûrement partir. C'est la lassitude, le même ronron et le même cercle dont on ne sort pas qui me pousse à le briser, les mains tendues dans le vide sont un lot courant de l'humanité. Alors autant ailleurs qu'ici. Après tout, le Cool Cat a besoin de plus grand et d'un retour au source lui fera du bien aussi. Ce soir je vais aller manger des sushis tout seul en bossant ma traduction. Il y a un truc qui ne va pas, on en conviendra. J'ai de nouveaux voisins mais je vois surtout d'eux une voiture de petit garçon bien colorée et sur laquelle il monte . Elle est drôle cette voiture perdue sur le balcon. Finalement, à y réfléchir, j'ai toujours tout fait pour que les choses bougent dans ma vie, que j'y arrive ou non, d'ailleurs. C'est le moment de passer à l'action. Le titre de ce post n'est peut être pas au plus juste. Je partais pour dire que finalement ma petite Fortress of Solitude (c) était bien placé car quand on voulait sortir rapidement. En fait, le "je" était applicable. Et j'ai repensé au blog et à L. qui l'habitait au début de ces chroniques. Il faisait son voyage. Il y a bien "journey" dans le titre de ces billets mais j'ai tendance à l'oublier.
Alors dès demain mon voyage commence. Et c'est ce que j'aime dans le voyage. Dès qu'on ferme sa porte, il commence. Dès qu'on y pense, il est là.

LUCIFER: I told him, you know. I told him years ago. It was at the end of my reign. I closed the final door to Hell... and I told him... I told him that I owed him much for having given me the impetus to go. I told him that there was always freedom, even the ultimate freedom. The freedom to leave. You don't have to stay anywhere forever.
-Neil Gaiman


En plus, l'iphone 4 blanc est repoussé au printemps. Là, c'est trop.