vendredi 14 novembre 2003

Un peu de magie..

Regarde L, la tour Eiffel qui veut s'envoler..







Là-bas

L. regardait ce bateau s'en aller sous la lune argentée. Il s'était promené quelques heures cette nuit là et c'est le doux bruit des vagues qui l'avait mené auprès de cette long ruban de sable. Au loin, un bateau voguait en ombre chinoise vers l'horizon.

L. s'accroupit sur le sable et commença à machinalement dessiner d'étranges formes dans le sable tout pendant que ses yeux fixaient ce navire silencieux.

Où pouvait-il donc aller? Y avait-il un autre Pays?

Pourrait-il un jour le trouver?

Il se leva et se mit à marcher sur la plage en direction de l'éventuel port qui avait laissé s'enfuir ce bateau...

jeudi 13 novembre 2003

Une porte, bis

Et si un jour nos vies changeaient. Et si un jour la porte que nous ouvrons tous les jours donnait sur autre chose. Une plage, des toilettes ou une rue que personne ne connaît.

Pensons-y la prochaine fois que nous en ouvrons une. Celle des toilettes par exemple...(même si je conçois que changer les toilettes pourrait mener à certains incidents...A la place des toilettes, imaginons une jungle peuplée de dinosaures...)

De retour

You can't go home again" disait Thomas Wolfe mais pourtant quand je rentre chez moi à Misery, j'aimerai que ce soit vrai. Mon cool cat, compagnon d'infortune est ici à mes côtés et tout les deux on voudrait être ailleurs. Les effets du voyage se dissipent. Je lis sur le web ce que je voyais là bas dans les journaux.

Mes souvenirs sont au mur, malgré les courants d'air de cette maudite maison, malgré le fait que le soleil ne brille quasiment jamais dedans...

Vite, TO THE FUTURE



samedi 8 novembre 2003

Voyage..

Flashback:



Autre semaine, autre continent. Elle me donne la boîte de cookies qu'elle a fait elle même.



Maintenant:

Je viens de les finir. Je crois que j'ai rarement mangé un gateau aussi bon...



L., Et si nous bâtissions une usine à cookies dans le Pays. Elle serait en haut d'une colline et le vent pourrait à loisir envoyer cette divine odeur à quiconque le voudrait...



vendredi 7 novembre 2003

Je ressurgis un peu de mon état de fatigue mélangé à la réacclimatation. Cela fait toujours drôle de se réveiller et de voir que l'on parle en anglais..

Que fait-on pour retrouver le rythme de Misery? On compulse ce que l'on a acheté, on regarde ses souvenirs, on les mets dans la Bibliothèque du Pays. On invente des histoires de fantômes...

Bref on se remet petit à petit au rythme de sa vie...





Flashback:

Je suis au stade avec 100 000 autres personnes et un ami fraçais m'appelle. Je parle avec lui pendant cinq minutes. Je raccroche et la personne asise à côté de moi me demande alors: "c'était quelle langue que vous parliez?".

Ils sont trop forts.

mercredi 5 novembre 2003

Nouvelles impressions..

L'inconvénient du décalage horaire, c'est qu'il ne frappe pas tout de suite.

Il frappe surtout 48 après et quand on a cours à 8 heures...

mardi 4 novembre 2003

Les photos sont là.....

Vive la technologie

Premières impressions...

En fait, la première chose que j’ai ressenti en revenant en France, ça a été : m****, je suis de retour. Cela m’a surpris car jamais je n’étais aussi content d’être français que là-bas. C’est un peu stupide à dire mais ceux qui y ont été me comprendront.

Combien de fois j’ai du parler et défendre notre vision commune sur cette saleté de guerre. Combien de fois j’ai été heureux de me dire que je suis content de vivre en France quand on sait qu’une mutuelle là-bas coûte 250 euros PAR MOIS, que 2000 francs est la somme à dépenser pour aller aux urgences pour une radio et une protection de poignet.

Et quand on voit ça à l’aéroport de Washington, c’est fièrement que l'on voudrait hurler « La France vous emmerde, Monsieur!!! » avec la voix de Jean Rochefort en tête.



Pourtant, 8 heures plus tard, dans les fumées de cigarette que le français pressé vous envoie à la figure, la mauvaise humeur gauloise vous fait juste dire comme un français jamais content : j’étais bien là-bas…

lundi 3 novembre 2003

There and back again

Retour à la case départ, comme si je n'étais jamais parti en fait...Tant de choses se bousculent que c'est par ordre que je vais procéder, photos à l'appui..

L., ça fait quand même du bien d'être là..à demain, quand je serai plus en forme....

Mais le Pays va de nouveau vibrer...