Rouen. Banlieue de Paris.
Une semaine faite de Robin des Bois, d'oraux, de commandes des nouveaux programmes de l'agreg et de séminaire.
Si on m'avait dit qu'au bout de quinze minutes de Robin des Bois, j'aurais regretté de ne pas être allé voir Prince of Persia à la place. Mal doublé. Pardon, lamentablement doublé, les déclarations sentencieuses à la Gladiator passent à côté. On assiste sans vibrer et avec un désintérêt croissant l'évolution du film, jusqu'au final où les français débarquent (non, je ne ferai pas la blague avec les anglais) façon soldat Ryan avec des barges sur lesquelles ils ont traversé la Manche. Et on se tape douloureusement une bataille où il ne manque que des casques allemands, que l'on souhaite la plus rapide possible. Kingdom of Heaven avait un souffle mais Robin est un coup dans l'eau, pour reprendre le combat final. Ridley Scott, je ne comprends pas.
Je regarde vers l'Australie et plus en plus et aujourd'hui, c'est la fête des voisins. On va à l'autre bout du monde mais parfois frapper à la porte d'à côté demande bien plus d'efforts. Les regards qui se détournent après un bonjour d'une terrasse à l'autre ne rivalisent qu'avec le silence étrangement gêné et gênant lors du voyage de 3 étages d'ascenseur que le destin oblige à faire. Ce silence est compensé par un enthousiaste et surjoué "bonne soirée!" quand les portes s'ouvrent enfin.
L'ipad aujourd'hui? Pas pour moi en tout cas. J'attends une version 2, moins chère et plus ouverte. Mais faut pas rêver.
Robin des Bois... Se prépare-t-on à nouveau un débat à la Stalingrad ? ;o)
RépondreSupprimerIsa et moi l'avons vu il y a quelques jours, et nous avons plutôt aimé... Mais j'ai failli vomir lors des 10 dernières minutes. Les couillons de Français qui débarquent au pied d'une longue falaise, du sommet de laquelle les archers anglais les criblent de flèches, les rampes des barges de débarquement (!) qui s'abattent, après avoir avoir traversé la Manche à la rame (!!), les Français qui se débattent sous l'eau et qui finissent soit par se noyer, soit par être percé de flèches qui laissent de longues traînées derrière elles... J'ai halluciné de voir à quel point le repompage éhonté des plans de Saving Private Ryan côtoyait le nonsense (magnifique symbole d'Hollywood et de sa vision du fun) historique et militaire le plus total. Des archers qui chargent des hommes d'armes pour les terrasser à coup d'arcs... Tiens, d'ailleurs, les Français n'ont pas pensé à les amener, leurs archers ? Le coup de grâce a été l'arrivée d'Eowyn... pardon, de Lady Marianne... sur le champ de bataille (avec le casque qui cache le visage et tout et tout) avec les petits orphelins de la forêt de Sherwood...
Un soir de beuverie, Ridley Scott a dû parier avec quelqu'un qu'il pouvait faire aussi bien que ce trou du cul de Spielberg. La prochaine fois, j'espère qu'il pensera à ajouter des rhinocéros laineux géants.
Une bataille NORMALE, ça leur aurait arraché la gueule ? Dommage pour la fin du film...
exactement..sans parler de Robin des Bois le philosophe et précurseur de la déclaration des droits de l'homme..
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