Rouen. Ailleurs dans le ciel.
Cette période de l'année est vraiment la période la plus française. Celle de la France d'Epinal, où le temps passe plus lentement sous le ciel bleu des jours fériés. Les balles de Roland Garros servent de métronome aux repas dehors.
Et puis il y a cette information sur l'avion de Rio. Les accidents d'avion sont toujours les plus effrayants. Ils sont une mort silencieuse loin de nous tous. On ne verra que les débris flottants. On n'entendra jamais les cris, la sensation d'être prisonnier et de ne pouvoir sortir, la certitude que la mort va frapper et que les derniers mots d'une vie ont été écrits et lus.
Nous ne sommes pas faits pour voler et il n'y a pas ce malaise sous-jacent lorsque nous évoquons les accidents de voiture ou de train.
Je mets à la place de ceux qui attendaient l'avion, qui ont vu qu'il était en retard et dont le sang s'est glacé quand ils ont entendu l'appel du haut parleur leur demandant de venir se présenter je ne sais où. Glaçant.
Et soudainement on ne parle plus d'élections européennes ou d'élimination...
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