Rouen. Des oraux. Je viens de finir deux jours désastreux d'oraux qui vous donnent envie de marcher dans le désert et disparaître.
L'Australie s'approche à grand pas et je me tourne vers cette année écoulée. Elle restera à jamais marquée dans la biographie que personne n'écrira jamais sur moi. Il y a eu des joies et des peines, des bonnes surprises et bien des déceptions. Du rêve et des sourires et le froid d'une triste réalité.
Si tout semble revenir dans l'ordre il ne faut pas oublier. Ne pas oublier qu'entre une victoire et une défaite il y a si peu de différence.
Les seules choses qui ne changent pas pour l'instant ce sont les grands yeux de mon cool cat. Il est là collé à mon bras, sa queue balayant mon clavier comme un métronome. Celà fait 10 ans qu'il est là, fidèle et muet compagnon. Enfin, muet ne veut pas dire silencieux. S'il pouvait parler et se rappeler, il en aurait des choses à conter à moins qu'il décide de ne faire une sieste avant de se lancer. A force de se focaliser sur le changement, on oublie trop vite ce qui ne bouge pas ou ce qui ne vous quitte pas. On les oublie trop vite parfois et celà est bien ingrat car c'est grâce à eux que l'on continue.
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