Demain, ma quatrième rentrée. C'est un peu étrange car ayant beaucoup de nouveaux élèves, c'est toujours un test que ce premier affronteme..euh, cours. Chaque rentrée est comme les minutes dans le vestiaire: on devine le bruit du stade mais on ne voit pas qui va être sur le terrain...
Alors que la réalité dépasse la fiction (comme toujours, en fait) avec ce qui se passe en Louisiane, je pense aux scéanristes du no man's land de Batman qui doivent y voir là une triste coïncidence. Hollywood et les séries télés s'empareront de tout cela et peut-être gommera-t-on le racisme des dépêches d'agence de presse signalant que les noirs "pillent" de la nourriture et que les blancs en "trouvent". En tout cas, the Big Easy est fidèle à sa violente réputation: la ville dans le top 3 des cités les moins sures des USA se retrouve à feu et à sang. C'était assez prévisible tout de même.
Plus près de ma petite vie, je reviens des 60 ans de mariage de mes grands parents. C'était émouvant de les voir de nouveau dans l'église pour la célébration. Les photos sont maintenant en couleur et les invités n'existaient pas à l'époque mais je me dis que c'est un sacré chemin de parcouru et que dans le registre "prévisible" j'ai statistiquement assez peu de chances de les égaler (mais George Bush s'en fiche tout autant je pense).
En attendant, mes caisses disparaissent comme de la neige au soleil sans toutefois s'éloigner vraiment de nos jambes et nos pieds. C'est pour cela que ce blog souffre un peu d'un manque de posts. Et aussi parce que la vie à deux laisse moins de temps pour tout faire. On ne peut pas tout avoir et c'est bien dommage...
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