C'est avec cette double faute d'anglais que nous sommes accueillis au SDF, le Stade de France ("Paris 2012" comme il a été rebaptisé temporairement). Nous y étions 78 000 et des brouettes, "Camembert contre choucroute" comme le signalait une banderole. La dernière fois que j’ étais allé dans un stade, c’était avec 100 000 personnes et le stade était encore plus grand. Et c’est là où on voit que le français ne va pas au stade comme l’américain. Point positif : on n’a pas l’hymne national comme à chaque fois mais sinon malgré le fair play des Caennais à la fin du match, on a eu droit à des « enculés » pendant tout le match surtout à l’annonce des joueurs de l’équipe adverse. Classe et finesse comme on dit.
On a droit à des types qui se jettent sur vous quand un but est marqué et c’est vrai, en terme sportif : c’est lourd…
Le stade c’est pour moi la cathédrale moderne : lieu d’adoration, lieu de communion et lieu où le doute, la foi et la ferveur sont omniprésents. Tant de miracles peuvent s’y produire, tant de tragédies peuvent également arriver. Car finalement le sport c’est cela : le seul programme que vous verrez à la télé dont personne ne connaît la fin.
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