Une adolescente tuée par son ravisseur en Vendée
NANTES (Reuters) - Une adolescente de 16 ans, enlevée samedi matin en Vendée par un amoureux éconduit, a été tuée par balle par son ravisseur, qui s'est lui-même donné la mort.
Les gendarmes, qui avaient déclenché le plan Epervier et déployé d'importants moyens terrestres sur les routes du département, ont retrouvé Aurélie et son ravisseur à bord de la voiture de ce dernier, à l'Aiguillon-sur-Mer.
Cette commune est située à une trentaine de kilomètres seulement au sud de Jard-sur-Mer, où la jeune fille résidait et a été enlevée.
Le ravisseur, un homme de 43 ans nommé Bruno et résidant à Dieppe (Seine-Maritime), avait fait la connaissance d'Aurélie par SMS. Ces derniers mois, ils s'étaient rencontrés à plusieurs reprises à Jard-sur-Mer avant qu'Aurélie ne décide de rompre. Selon le parquet des Sables-d'Olonne, samedi vers 8 heures du matin, l'homme est entré par effraction dans le pavillon d'Aurélie, a ligoté sa mère dans la cave et a séquestré la jeune fille. Vers 10 heures, Aurélie a apparemment réussi à s'enfuir car des témoins ont dit l'avoir vu courir dans les rues de Jard-sur-Mer avant d'être rattrapée par un inconnu qui l'a forcée à monter à bord d'une Renault 21 blanche.
Ce sont ces témoins qui ont donné l'alerte.
Selon des proches de la famille, Aurélie avait rompu sa relation avec cet homme et avait été amenée à porter plainte pour harcèlement par téléphone auprès de la gendarmerie locale
Non, je ne me mets pas à verser dans les chroniques judiciaires mais ce qui m'a frappé dans cette horrible histoire, (et bien égoïstement) c'est le petit village où tout s'est déroulé: Jard-sur-Mer . Peu le connaissent, mais c'est là où je passais toutes mes vacances avec mes grands-parents. J'étais petit et je me rappelle du sable qui me piquait les jambes, du ciel bleu et de moments de joie et d'innocence de chaudes journées d'été. Dans mon très jeune age je disais adorer aller en vacances à "Mer-sur-Jard".
J'y suis retourné au bout de deux décennies pour les 80 ans de mon grand père. Bien sur, le sable ne m'a pas piqué les jambes et j'ai (un peu) grandi. Mais cet endroit a été souillé. Cet endroit et ces souvenirs car quand j'y repenserai, quand on racontera pour la millionème fois le récit de mes "exploits" d'enfant lors des réunions de famille, on rajoutera toujours: "et vous avez vu ce qui s'est passé là-bas?". Sinistre variation.
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