Rouen. Tout a commencé par une discussion sur le Seigneur des Anneaux. Le coffret sort en Blu-Ray et les escr...euh les commerciaux derrière cet coup lamentable ont décidé de le sortir en version courte. Du coup, après cette discussion (et un essai de Home Cinema) j'ai décidé de regarder les bonus du Retour du Roi. Plus précisément ceux qui parlent de la fin de tournage où l'émotion est intense et où chaque acteur dit adieu à l'aventure. Ian McKellen (Gandalf) nous dit que si un jour il ne se sent pas bien, il se rappellera de ces moments. Peter Jackson en larmes dans les bras de Elijah Wood, leur accolade ponctuée de "merci" venant du fond de l'âme et du coeur. Le tout, sur la musique enchantée de Howard Shore. On se replonge dans les souvenirs de cette époque. Et comme pour toute chose, ce film et ce reportage se finissent. Les paroles des acteurs, touchés et changés par l'expérience flottent encore en moi. J'éteinds mon lecteur et là apparaît David Charvet sans que je ne puisse rien faire. Il est là, disant à la caméra à quel point cette émission l'a changé. S'envolent alors la légèreté et la douce mélancolie de Peter Jackson et de Tolkien et vient soudain une envie de balancer une bonne horde de Nazgul pour aller nous bouffer cette calamité qu'est la télé réalité (en commençant par ce Vendetta, insulte à l'intelligence humaine en générale et à la langue française en particulier).
Frodo lives.
samedi 10 avril 2010
jeudi 8 avril 2010
Richard Fromage
Ou plus exactement Cheese. Découvert hier soir grâce mon nami C., (les namis, c'est très utile), il ne fait que des reprises jazzy de grands morceaux. Ainsi son groupe, Lounge against the Machine, reprend et déforme tout. "I'd like a Virgin" en hommage à Madonna, Nirvana, Starwars tombent dans son registre. Outre le talent de l'homme, c'est un véritable jeu pour l'auditeur (et pas l'"écouteur", en hommage à mes élèves) de deviner l'air qui semble familier, qui nous échappe pour finalement exploser dans notre tête. Le plus agréable est que l'air chanté s'en retrouve épuré et nous donne envie de mettre l'original..
Richard Cheese and the Lounge Machine, Mesdames et Messieurs! (once again, si vous lisez ce post sur Facebook, cliquez sur "voir le post/note originale" juste en dessous. Les video sont bien là sur mon blog mais ne passent pas le transfert. Mystère et boule de Youtube)
mercredi 7 avril 2010
mardi 6 avril 2010
lundi 5 avril 2010
Consultation
J'en veux un pour mon anniversaire. Et un TARDIS aussi. J'ai été gentil, je vous promets. Et je vous emmènerai dedans, croyez-moi.
(Tout ça pour vous dire que le Doctor est de retour et que c'est bon...)
dimanche 4 avril 2010
Rendez-moi mon internet
Rouen. D'accord, je ne suis pas un pionnier mais je me rappelle encore avec émotion mon abonnement Worldonline et le bruit de mon modem qui empêchait qu'on me joigne au téléphone.
Pour les plus jeunes d'entre nous, rappelons que l'époque pré-worldonline incluait un abonnement PLUS un forfait. Tout ça pour passer le plus clair de son temps à attendre que la page se charge. C'était une époque où certains (nombreux en fait) ne savaient pas encore ce qu'était ce minitel mondial mais où l'on savait qu'on y trouvait de tout "même des enfants à vendre". Et c'était aussi un temps où lorsque l'on donnait l'adresse, on prenait bien soin de préciser "http://www" avant. Google n'existait pas. Netscape était là et Napster était présent mais comme on était tous en modem, ça limitait un peu l'usage. Et surtout il y avait les chanceux (et riches) qui avaient déjà la fée ADSL en leur maison. Les sites ressemblaient tous à ceux de Ségolène Royal et comme il n'y avait pas Facebook, il fallait bien regarder quelques sites avec des croix (X). Mais pour tous ceux qui s'intéressaient à la culture SF/fantastique/ciné/jdr/comics, c'était du un vrai paradis. On allait chercher l'information à la source, et ce fut le début de la fin pour un bon paquet de magazines (et du CD de bande-annonces de Ciné-Live). Ah oui: le wi-fi n'existait pas et donc on en passait des nuits blanches à se faire mal au cou devant l'écran. Et c'est ainsi que nous avons tous découvert que les chats voulaient se mettre systématiquement entre vous et l'information, devenant l'animal star du réseau.
Alors pourquoi est-ce que je parle sous les traits de scandal-man? A l'époque, vous pouviez aller sur tous les sites que vous souhaitez. Maintenant, aller sur le Yahoo.com vous lance d'abord sur le yahoo.fr (si votre ordinateur n'a rien de préré-glé, bien sur). IGN.COM n'est plus disponible et donc nous avons droit à la version UK. Chose nouvelle également, Google vous propose de traduire les pages en anglais. Je pense que cette option ne vient que sur GoogleChrome qui est un excellent navigateur mais qui veut un peu trop notre bien.
Ce que j'ai toujours aimé avec internet, c'est voyager. Je sais que les non-anglophiles ne vont pas être d'accord (et ils ont mille fois raison) mais mon expérience du web c'est de m'évader par mes sites. Lire le NY TIMES tous les jours ou n'importe quel autre magazine. Et maintenant tout est francisé. D'accord, pas tout mais de plus en plus. Maintenant on m'assène la Ferme célébrité quand je veux ma dose d'anglais et d'info américaine par le portail Yahoo. Si je fuis les forums où je lis que l'inconvénient d'un programme c'est qu'il est en anglais, ce n'est pas pour voir ma langue d'amour m'être interdite. Du coup, le français arrive partout sur les sites/portails US ou vous êtes redirigés vers des versions nationales non désirées. Ainsi internet fait l'inverse de ce à quoi on s'attend. Il ne fait pas disparaître les frontières, il les rétablit.
samedi 3 avril 2010
vendredi 2 avril 2010
En pause avant le choc
La ville des fumées. Quand dans votre lycée rencontre son 9ème conseil de discipline, qu'après les cailloux reçus par une collègue, c'est une autre qui agrippée à cause d'un portable confisquée, on est content d'arriver au port que représente les vacances. J'aurais aimé me promener du côté de Dijon mais ça sera juste un tour de la Normandie qui est prévu.
Les petits coins de ciel bleus que l'on peut apercevoir de temps en temps sont rassurants, amenant la preuve que la terre bouge bien autour du soleil et que l'été va peut-être se décider à changer d'hémisphère. Le 1er avril est venu et parti mais les blagues ont été limitées. La plus drôle pour moi à été celle d'une amie (prof, elle aussi, on forme une secte) qui a fait croire à une autre de ses amies qu'elle allait être inspectée.
Mais en cette renaissance de printemps, c'est le Choc des Titans qui m'intéresse. Prouvant une fois de plus que le cinéma n'invente (presque) plus rien, c'est un remake qui arrive avec comme sous-titres: Et on amène les effets spéciaux!
Remontons un peu le temps. Version 1981, Ray Harryhausen, pionnier et grand-maître des effets spéciaux en stop motion avec sa Méduse et son Kraken




Alors ce qui saute aux yeux (à part ma non-maîtrise des alignements), c'est que c'est plus beau. C'est même impressionnant. Ensuite il existe quelque chose qui ne se remplace pas: les acteurs. Et force est de constater que Sam Worthington, notre Persée n'a pas un grand charisme (mais un compte en banque chargé après Terminator et Avatar) Soit on a l'argent pour payer les acteurs, soit les CGI. Un Russell Crowe là dedans, aurait tout changé, Même si notre ami Mouloud de Canal a été touchant d'émotions quand on l'a vu sur la promo. Néanmoins, je vais les voir, nos héros en jupettes en tentant d'avoir un oeil neuf. Autre découverte (dans le genre épique) le groupe Posthumus. C'est leur musique qui est sur la bande annonce et en se balladant sur YouTube, ils sont habitués de la formule. Le plus étrange: les premières notes de la BA des Titans ont aussi été utilisés pour celle des Simspons.
Inscription à :
Articles (Atom)