jeudi 18 septembre 2008

Pause

Alors que le week end s'avance, ma fatigue va se transformer et je vais quitter mes élèves de vue. Je vois les germes de certains et ça va promettre. Je commence à écrire l'histoire de mes 4 autres alter ego et vous en aurez vite des nouvelles. Mais pour l'instant, il me faut du repos. Sacrément agités que ces derniers jours...

lundi 15 septembre 2008

Etre un autre

Rouen. Ils sont tous là, mes 4 alter ego. J'ai ainsi vécu plusieurs vies. Tant de vies derrière ces photos figées . Le premier était Max F Monroe. Il a vécu heureux jusqu'à l'âge de 102 ans. Se plaignant constamment de sa santé, il a épuisé 4 femmes et jamais l'église de Foxden ne fut aussi remplie à la mort d'un de ses paroissiens.
Les 3 autres? C'est une autre histoire...






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dimanche 14 septembre 2008

Tempête


Rouen.Un endroit. De la musique, des rires. Je sais qu'il existe en ce moment des endroits qui ont été fuis. J'avais dans le temps ce livre, "L'étoffe des héros" que j'ai prêté un peu trop hâtivement à quelqu'un que j'ai aussi aimé un peut trop hâtivement (et qui a hâtivement amené à une catastrophe catégorie Titanic également). Pour paraphraser les dernières phrases, on nous donne, on nous reprend. Le grand cycle, la grande danse m'amène des notes de séparations, des airs de naissance et des sonorités de vie qui reprend. Je réfléchissais sur les seules choses qui avaient duré dans mon existence dans ces derniers temps. Mon cool cat bien sur, mes Bengals dont la constance dans la médiocrité est une nouvelle forme d'art et puis c'est à peu près tout (je ne compte pas la famille, je sais..). Alors il y a des soirées, parfois qui font du bien, qui prennent des tournants improvisés et soudainement, dans la coq de notre navire, on oublie la tempête qui souffle et qui, peu à peu emporte votre entrain et votre optimisme. Sur cette photo, on ne voit rien de ces dernières 24 heures qui m'ont fait passer pour le Jack Bauer des sentiments comme on dit. Il y a eu de grandes nouvelles heureuses et joyeuses. D'autres tragiques et assommantes. Mais c'est le jeu, la Vie. Elle continue!


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mercredi 10 septembre 2008

Retour à l'agreg

Rouen. Bout de texte à traduire:
"Mon vieil ami Jules Dulles, retrouvé par hasard à Montréal, avait été mon condisciple au Lycée Montaigne. Nous nous étions perdus de vue, bêtement, lui s'engageant dans l'étude des sciences exactes et les carrières à concours, moi errant sans génie dans l'inexact, le facultatif, l'aléatoire. Rien de plus arbitraire au demeurant que la divergence de nos destins puisque son père était gonfleur de ballons libres et le mien caissier au bazar du Progrès. Jules Dulles n'était pas né lauréat, pas plus que j'étais né propre-à-rien, mais de fil en aiguille, de coq à l'âne et de pli en pli, il avait fini par ressembler à un ingénieur d'avenir et moi à une tête-en-l'air de petite pointure."

Et c'est même pas le plus dur!

Good to be back!

mardi 9 septembre 2008

Une note


Découvrez Marco Beltrami!

Rouen.Misery.Sydney.Cincinnati. L'année sent encore les affaires propres que certains commencent déjà à montrer qu'ils ne veulent pas travailler. Je sens en moi une certaine lassitude, une certaine usure que mon enthousiasme a du mal à submerger. Demain,je serais à l'agreg et je suis heureux d'avoir reçu cette convocation inespérée: moins de route, plus de sommeil et de l'anglais, du vrai.
J'écoute en c emoment la BO de 3:10 for Yuma et je voyage. Il m'est assez particulier car lorsque je me balladais à Sydney, c'est un peu par surprise que je l'ai écouté sur mon ipod, BO parmi d'autres que j'avais stockées. Sous ces notes, je vois l'opéra, Darling Harbour, le ciel bleu, les buildings dans la nuit et une allégresse certaine...A l'autre bout du monde. Alors ma madeleine musicale fonctionne à plein ce soir..
PS;: et elle me fait oublier l'humiliation subie par mes Bengals...Des choses ne changent jamais.

dimanche 7 septembre 2008

Bon alors ça commence quand?

Je ne parle pas du championnat, la première défaite de Cincinnati étant à partir de 19 heures mais de l'école. Demain sera ma première confrontation avec eux. Comme chaque fois ils sont tous gentils au début et on en reparlera dans trois semaines. Les vacances vont donc repartir dans un coin de la tête et un fichier de l'ordinateur. On va repenser à celles qui viennent mais pour l'instant la vraie vie reprend la danse. Et quand on dit "vraie vie" ce n'est jamais une bonne chose, vous avez remarqué?
En attendant on regarde le soleil de Philadelphie et on se dit qu'il faut vraiment que j'aille prendre une douche..

vendredi 5 septembre 2008

Vendredi

Rouen. Rennes. Rive Gauche. Los Angeles. Une table, une parole. Des tables, des paroles. Des mots qui vont et qui viennent, faits de joies et de peines. La parole découvre d'autres territoires, étranges et fascinants. Les mots affinent ces contrées qu'une phrase abrupte dévoile trop brutalement. Ils flottent intangibles, sculpteurs de mondes et de possibilités..

mercredi 3 septembre 2008

Noeud de cravate



Rouen. Misery. Alors, je n'ai plus besoin de mère ou de copine. Internet pourvoit à tout et sauve ma mise! Surtout que j'arrive au lycée, j'appelle ma classe et elle ne vient pas. Je la rappelle à nouveau et une collègue me dit: mais non Fiddler, ils rentrent demain seulement.
Ca commençait bien.
Ensuite je vais chez Carrouf pour la première fois depuis si longtemps que ces cons avaient annulé ma carte. Donc je dois en refaire une et ma ma vengeance est terrible: je leur achète un aspirateur. Le truc qui aspire tout tellement fort que tu restes collé au manche comme si c'était une ventouse. Un vrai programme muscu à lui tout seul. Le Cool Cat ne serait pas du même avis car depuis que son nouveau Panzer ennemi est ici, celui-ci a pris le maquis vestimentaire de mon armoire.
Ps: j'oubliais certains mots d'élèves. Le "Pfff" dès qu'on donne du travail. Le "déjà/ça commence" dès qu'on donne du travail. Le "Ah ouais!" quand ils se souviennent d'un mot.

mardi 2 septembre 2008

En piste

Rouen. La Californie. Etre fan c'est se coucher tard/tôt pour son équipe. L'univers ne devient que ce match à la foule assourdissante et aux commentaires en anglais. On vibre, on vit, on crie, on se dit qu'on n'est pas demain car on ne dort pas. On se dit aussi que c'est serré mais que UµCLA on devrait les toquer quand même. Et puis patatra, les Vols perdent et en prolongation qu'ils avaient pourtant arrachée. On regarde alors l'heure: 6 heures du matin. Ouch! Phuket, Thailand! (pour cette expression, elle vient de Juno et cette plage se prononce comme Fu- - it!, merci Urban dictionnary)
On se réveille à 10 heures, on se rappelle de la super soirée avant celle du foot, un anniversaire surprise fait de rires, de (beaucoup de) fumée, d'absinthe et de gorge de dragon, et de Tintin.
Cette joyeuse et charmante bande dont un bon paquet de profs qui feraient la joie du Figaro d'ailleurs.
La journée zombie continue avec les esclaves et le roi Lear aux Uns et aux autres et sous une pluie battante, je vais au gym's. Je rentre sous une pluie qui ne se fatigue jamais. Je regarde mes mails, j'écris un peu et quelque chose me turlupine. Ah, oui! Demain c'est la vraie rentrée. Mais il est où le lycée, déjà?
PS: Alors que je flane sur Flickr pour changer la photo du blog (à defaut de changer tout le lay out..) je vois que ma photo du Temple bar a été choisie pour un guide de Dublin online. Et demain le monde!!!!