vendredi 11 avril 2008

"Les euros, ils sont plus chers ici"

Arklow, Irlande.
Cette citation etonnante de Marine vient d'une erreur de lecture entre les prix en Euros et en livres sterling des produits d'Angleterre comme les magasines ou ce qui vient de chez Claire's. C'est ainsi que l'on paye le double entre ce qu'on a lu en Livres et ce qu'on paye en euros..
Sinon aujourd'hui nous avons goute a la neige et au vent et je regoute aux joies du Qwerty dans ce cyber cafe ou ce blog ne peut etre consulte. On me censure, on me baillonne. Liberte!!!

jeudi 10 avril 2008

Call of Duty!

Quand j’entends ces trois mots, je pense à Karen les doigts levés qui massacre Jim lors des horaires de bureau de Dunder-Mifflin Stamford.
Eh bien c’est ce qui m’est arrivé aujourd’hui. Arklow n’est pas une très grande ville et les activités sont limitées surtout avec un temps instable. Nous sommes donc allés faire une après midi Lan games avec pour commencer session et MSN et Call of Duty ensuite. J’ai beau être un geek sur beaucoup de choses, c’est bien la première fois que j’y jouais au contraire de nombres de mes jeunes ouailles. Autant vous dire que Fiddler a été un peu cartonné de partout. Ce jeu sait être très flippant quand vous mettez le casque (on entend le souffle des autres), on voit toutes les manières de mourir avec le soldat qui se tient la gorge ou qui s’affaisse lentement. Cela en marque certains mais cela les amuse surtout. Dans mon groupe de neuf avec 7 filles, je m’attendais à un succès mitigé mais je me suis bien trompé. Entre Elisa la reine du tir en Sniper qui jusque là n’avait pas prononcé un mot, Manon qui pousse des cris de jeunes ados entre deux jurons, il y avait de quoi faire.
Evidemment, Diane était moins doué, maugréant qu’elle détestait ce jeu et il est vrai que la pauvre avait du mal. Reconnaissons toutefois que se promener entre les lignes de feu adverses ou se promener près du champ de mine n’aide pas trop les statistiques.
Le groupe s’est retrouvé tout soudé de cette nouvelle expérience et est ressorti ENCHANTE. Ca tient à peu de choses.

Au niveau technologique, le miracle n’aura pas duré. Le réseau sur lequel je me connectais a disparu corps et âmes. Ce post est écrit du MacDonald’s voisin et payé le prix fort!

mercredi 9 avril 2008

 


Arklow, Irlande. Il existe une tradition bien française pour les anglais, avec celle de brûler des voitures, qui s'appelle le Dipping ou le Dunking. Que peut-on trouver derrière ce nom un peu barbare? Eh bien rien en rapport avec le basket mais tout à voir avec le thé ou le café. Cet acte dégoutant à souhait consiste à tremper son toast ou son pain dans son breuvage. Comment peut-on faire celà alors qu'on sait qu'au fond du bol on aura tous ces restes qui vont ensuite flotter quand on aura fini de boire?
Ce matin j'en parlais avec Maureen, approuvant et lui avouant que je ne comprenais d'où celà venait car les irlandais eux le font mais juste pour les biscuits. Ce n'est pas la première fois que l'on me parle du Dipping mais je peux peux vous dire que manger mon toast grillé au Nutella, tout en buvant à côté mon thé et en me forçant à sourire pour ne pas froisser mon hôte sur ce sujet) a relevé de l'exploit.
Je ne pensais qu'à une chose: plonger le tout dans le thé, le sentir ramollir sous la chaleur et l'avaler en un coup pour sentir le nutella dans ma bouche. Mais non.

Sinon comme vous pouvez le voir, il fait beau et les arbres en fleur sont un joli signe de la nature. Mais dès que le nuage facétieux vient cacher le soleil, le fourbe vent froid reprend possession des lieux...
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mardi 8 avril 2008

Arklow, Irlande

 


Alors oui c'est une petite ville où il fait froid en ce moment mais je pense pouvoir entirer de belles photos. Je suis chez Maureen une adorable mammie irlandaise comme on les imagine dans les histoires. Les 5 degrés sont ainsi vite oubliés, le stress d'avoir une jeune qui n'est venu que 5 minutes avant l'embarquement...
Je vous écris en remerciant la sympathique personne qui ne protège pas son réseau et qui me permet de communiquer avec vous et celà fait drôle de ne voir apparaître que deux réseaux dans une rue aussi fournie.
Un autre séjour, un autre monde pour quelques jours. A suivre!

lundi 7 avril 2008

Paris brûle-t-il?




Paris. Place de l'hotel de ville. Je sors de la station de métro et je vois des policiers.La deuxième chose que je vois est un manifestant pro-tibétain se faire embarquer sous les sifflets d'une foule toute acquise à sa cause.
Un peu partout des drapeaux chinois fleurissent et des hommes en manteaux longs indiquent à ces étudiants "spontanés" où se placer. Puis celà devient bien plus tendu quand des policiers viennent et arrachent un drapeu tibétain à un activiste. C'EST LA CONSTANTE DE LA JOURNEE: TOUS LES DRAPEUX TIBETAINS SONT ENLEVES PAR LA POLICE. J'écris celà en gras car je n'ai pas entendu cette information dans la presse.
J'écoutais la radio de 68, Europe 1 (n'en déplaisent aux guignols qui ont la mémoire courte) et j'entendais les progressions chaotiques de cette torche et vous savez quoi? J'étais content, même plus que content, fier. Et c'est pas souvent que je le suis de ce pays de France. Mais alors qu'on annonçait que la torche avait été éteinte, je me décidais de me rendre dans le feu de l'action, en faisant gaffe car j'avais rendez-vous à 16h30. Je me suis fait cette réflexion quand après que la police ait arraché un autre drapeau, un homme dans la foule a presque mis à terre un gendarme. Et dans ce genre de réactions, ils embarquent sans trop faire de tri.
Et après une heure d'attente l'ambiance devient surréaliste. Des chinois se déploient en groupe, devant les caméras qui ont été repérées. Le seul drapeau tibétain visible est celui porté par deux militants qui font l'objet d'un reportage. C'est la même chose pour un cycliste dans les rues désertes qui sous les ovations brandit le drapeau noir de Reporters sans Frontières. La moto au cameraman le filmant empêche ainsi toute arrestation.
Mais alors que les 16 fourgons de CRS aux portes ouvertes se déploient on entre dans la quatrième dimension.
Imaginez une vingtaine de chinois en train de chanter et de faire coucou à des athlètes (chinois) dans des bus qui les prennent en photos en retour. Et autour d'eux, un flot discontinu de huées, d'insultes, de "Tibet libre", de "Justice pour Tien An Men" (de moi celui-là). Les CRS posent avec les chinois, se font traiter de collabos et il y a ce sentiment étrange que c'est pas forcément les bons qu'on arrête. Finalement, la torche est cachée et le convoi ne fait que passer sous les sifflets incessants et les pouces baissés. Vous savez quoi? Je n'ai plus de voix, ça n'empêchera pas Samsung de se faire de l'argent mais je l'ai fait et on a fait mieux que les anglais. Mais surtout c'est qu'alors que les ordres du préfet était de faire place belle aux chinois, le peuple en a décidé autrement.
EN PS: deux courtes videos de mon portable




dimanche 6 avril 2008

Quel temps de ....(346ème édition)


Rouen. Me dire que je vais aller en Irlande pour trouver du bon temps est un peu déprimant.
Demain Paris, Arklow dans 48 heures. Ce soir, valise.

samedi 5 avril 2008

Rien ne finit jamais...


Maintenant voilà nos divertissements terminés.
Nos acteurs, comme je vous l'avais dit
ne sont que des esprits.
Intangibles et évanescents, ils vont se fondre dans l'air de la nuit,
Bon ou mauvais,
seigneurs ou mendiants,
Héros ou mécréants,
ils sont maintenant égaux.
Ainsi les palais somptueux, les temples solennels,
et notre ville éternelle vont se dissoudre.
Evanouis sans même laisser derrière eux la trace que laisse
le nuage emporté par le vent.
Ils étaient de l'étoffe dont sont faits les rêves et leur belle vie était entourée de sommeil.
Maintenant le livre peut se refermer car il sont à jamais
en nous, marchant à nos côtés.
(1991-2008)
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jeudi 3 avril 2008

Vacances...

Rouen. Comment déclencher un certain agacement. Etre avec ses rêves et songes, se laisser aller, inventer des histoires et flotter....
J'ai dit que j'étais en vacances?



(on remarquera la bache, signe d'instabilité météorologique)

mercredi 2 avril 2008

Valise sortie

Rouen. Aujourd'hui, projet de mémoire. Demain, vacances. Après demain, voyage au centre de la France. Tout prend forme. Enfin, c'est ce qu'on raconte. Et au retour des vacances, direction club de gym car il n'y pas que les projets qui prennent forme(s).

mardi 1 avril 2008

POISSON D'AVRIL!!!!!

Rouen. Misery. Le lycée a été touché par cette sympathique célébration. Tout d'abord j'ai méticuleusement demandé aux élèves de prendre leur cahier de texte en début du cours et je leur ai donné un exposé sur deux pages de leurs souvenirs d'enfance avec des photos à me trouver.
Et c'est alors que je me suis exclamé "April's fool!". Certains ont compris, d'autres aussi mais m'ont demandé si c'était quand même à faire.
Ensuite ils ont pris leur revanche quand sur une prof qui emmène une classe à Londres, une élève a annoncé qu'elle ne pouvait plus partir à cause de ses notes. Poussant l'élève dans ses retranchements car ma collègue pensait sincèrement qu'il s'agissait d'un poisson d'avril, elle lui a demandé d'appeler sa mère. Qui a confirmé.
Ma collègue était assez vexé vu le temps qu'elle passe pour ce voyage et a alors appris devant la classe hilare que 1/ c'était bien une farce, que 2/ la mère était au courant et que 3/c'est une autre collègue qui leur a innocemment proposé de faire une farce....

On s'amuse bien quand même ici. On s'amuse d'autant plus que lorsque je convoque le fils de la mère avec qui j'ai eu le problème, il me dit donc qu'il trouvait que ça allait bien avec moi et qu'il avait bien dit à sa mère de ne pas venir. La proviseur adjointe m'a confirmé que plus jamais elle ne viendrait en conseil de classe. Et moi je dis tant mieux, sans poisson dans le dos.