Rouen.
Elles sont là les histoires, les musiques, les destins, heureux ou tragiques. Elles se bousculent et pourtant je ne les garde que pour moi. Alors, les histoires n'existent pas. Elles ne prennent vie que lorsque celles-ci sont racontées. Je les murmure au Cool Cat, je les raconte à la nuit en remerciement de la fraîcheur et le vent l'emmène, là au loin, où elle se perd avec le jour. D'autres viennent, les remplacent, subtiles variations de création, d'univers qui le temps de quelques mots ne sont qu'à nous, pour être libérées comme des papillons et appartenir à ceux qui les trouvent.
mercredi 30 juin 2010
dimanche 27 juin 2010
Ces bols
Honfleur. Ces bols représentent mes souvenirs de petits déjeuners chez mes grands parents. On devait finir son chocolat jusqu'à ce que les deux paysans bretons soient visibles. En me promenant sur Honfleur, je pouvais débourser 7,8 Euro pour en avoir. Mais ce qui m'a frappé, ce sont les noms. Jordan, Jimmy, Kenza. Le temps a passé.
vendredi 18 juin 2010
Dublin
(écrit il y a 2 ans)
Gate 067, le soir- Derniers instants dans cet endroit où l'on ne fait qu'une seule chose: attendre. Il n'y a guère que les rires frénétiques des enfants (qui savent si bien se transformer en pleurs au profit d'une chute) pour troubler le ronronnement d'une musique techno en sourdine que personne ne remarque.
Devant un café au prix du champagne, chacun attend de quitter cet endroit. Je ne suis pas seul. Une femme remplit des cartes postales, un couple est plongé dans une carte de l'Europe et ne voit pas le pilote qui passe tranquillement derrière eux. Un homme est assis avec son Pc et téléphone en même temps. Deux autres Blackberrysent et une femme smsise. Il y a dix ans, ils auraient lu comme la charmante pakistanaise qui est juste derrière moi et qui dévore son livre au même rythme que son panini.
D'autres encore ont le regard perdu au loin, caressant machinalement leur leprechaun en peluche, lui demandant secrètement d'étirer le temps, de faire revivre le son des pavés de Dublin ainsi que le bruit de la Guinness qui emplit le verre plein de promesses. Quelques rires nostalgiques naissent et s'éteignent, son du souvenir que l'on forge. De temps à autre, un regard se perd vers les tableaux bleus qui égrènent les destinations. A la suite d'un appel invisible, deux personnes se lèvent et rejoignent une queue qui se forme. Dans quelques minutes, elles disparaîtront par le sas que je regarde, partant au loin, comme ceux que je vois à travers l'immense baie vitrée qui me renvoie mon visage fatigué. Ils partiront et d'autres prendront leur place, encore et encore telle une marée montante et descendante.
Etrange et poétique ballet de danseurs-explorateurs qui sont là mais qui sont ailleurs. Présents ici, mais déjà là-bas.
Gate 067, le soir- Derniers instants dans cet endroit où l'on ne fait qu'une seule chose: attendre. Il n'y a guère que les rires frénétiques des enfants (qui savent si bien se transformer en pleurs au profit d'une chute) pour troubler le ronronnement d'une musique techno en sourdine que personne ne remarque.
Devant un café au prix du champagne, chacun attend de quitter cet endroit. Je ne suis pas seul. Une femme remplit des cartes postales, un couple est plongé dans une carte de l'Europe et ne voit pas le pilote qui passe tranquillement derrière eux. Un homme est assis avec son Pc et téléphone en même temps. Deux autres Blackberrysent et une femme smsise. Il y a dix ans, ils auraient lu comme la charmante pakistanaise qui est juste derrière moi et qui dévore son livre au même rythme que son panini.
D'autres encore ont le regard perdu au loin, caressant machinalement leur leprechaun en peluche, lui demandant secrètement d'étirer le temps, de faire revivre le son des pavés de Dublin ainsi que le bruit de la Guinness qui emplit le verre plein de promesses. Quelques rires nostalgiques naissent et s'éteignent, son du souvenir que l'on forge. De temps à autre, un regard se perd vers les tableaux bleus qui égrènent les destinations. A la suite d'un appel invisible, deux personnes se lèvent et rejoignent une queue qui se forme. Dans quelques minutes, elles disparaîtront par le sas que je regarde, partant au loin, comme ceux que je vois à travers l'immense baie vitrée qui me renvoie mon visage fatigué. Ils partiront et d'autres prendront leur place, encore et encore telle une marée montante et descendante.
Etrange et poétique ballet de danseurs-explorateurs qui sont là mais qui sont ailleurs. Présents ici, mais déjà là-bas.
jeudi 17 juin 2010
L'anglais et le ballon
La vidéo de la gaffe de Robert Green, version Lego:
(si vous regardez sur FB, cliquez sur le lien pour voir le post sur le site d'origine)
(si vous regardez sur FB, cliquez sur le lien pour voir le post sur le site d'origine)
dimanche 13 juin 2010
Autres mondes
Lu sur Yahoo.fr
La carte American Express Centurion, plus connue pour son surnom de " black card ", est devenue le symbole ultime de reconnaissance pour tous les VIP de la planète. Une carte de crédit haut de gamme, réservée à l'élite de l'élite. Comment faire pour entrer dans le club le plus " select " de la planète? Voici la marche à suivre.
A carte exclusive, matériau exclusif. La black card est fabriquée dans une matière unique : le titane. Depuis sa création aux Etats-Unis en 1850, American Express a eu le temps de nouer des partenariats avec les entreprises les plus prestigieuses de la planète : mode, luxe, spiritueux, compagnies aériennes. Tout ce qui est inaccessible devient accessible. Moyennant finances, évidemment.
Ainsi, les membres du club ont accès à un service inégalé. Benoît Gruet, vice-président d'American Express Cartes pour particuliers, nous confirme que les demandes les plus exotiques peuvent être comblées. Privatisation d'un Boeing 747 pour un vol personnel, organisation d'un anniversaire extraordinaire à San Francisco ou encore l'obtention d'une table dans n'importe quel restaurant parmi les plus courus au monde. Tout est faisable.
Parmi les avantages, on peut noter le sur-classement automatique en première classe sur les vols de toutes les compagnies aériennes, un " personnal shopper " dans toutes les grandes villes de la planète, un concierge de luxe, l'accès à des soirées ultra privées et à des événements sportifs prestigieux comme le Grand prix de Monaco.
Les gourous du marketing d'American Express ont fait un choix bien particulier pour faire naître les légendes les plus folles autour de la carte. C'est pourquoi dans l'hexagone, la carte Centurion n'est accessible qu' à des clients possédant déjà une American Express Gold ou Platinum, et seulement sur invitation ou par cooptation.
Bien sûr, il y a des exceptions. Les artistes, grands patrons et sportifs de haut niveau peuvent dans certains cas accéder directement à la Centurion. Autre possibilité : les investisseurs de haut vol, déjà clients d'une banque privée partenaire d'American Express, peuvent également être recommandés.
Quoi qu'il en soit, certains critères sont incontournables. Pour se voir octroyer une Amex Black, il faut :
- S'acquitter éventuellement d'un droit d'entrée de plusieurs milliers d'euros (selon négociation)
- Accepter de payer une cotisation annuelle de 2000 euros.
- Et enfin, dépenser déjà au moins 150 000 euros par an sur une carte Amex Platinum ou Gold, soit 12 500 euros par mois
Il est donc très difficile d'entrer dans le cercle centurion mais le jeu en vaut la chandelle pour les " happy few " sélectionnés. Les services proposés à la clientèle d'élite d'American Express sont exceptionnels, pour une cotisation annuelle bien moins élevée que certaines conciergeries de luxe.
La carte American Express Centurion, plus connue pour son surnom de " black card ", est devenue le symbole ultime de reconnaissance pour tous les VIP de la planète. Une carte de crédit haut de gamme, réservée à l'élite de l'élite. Comment faire pour entrer dans le club le plus " select " de la planète? Voici la marche à suivre.
A carte exclusive, matériau exclusif. La black card est fabriquée dans une matière unique : le titane. Depuis sa création aux Etats-Unis en 1850, American Express a eu le temps de nouer des partenariats avec les entreprises les plus prestigieuses de la planète : mode, luxe, spiritueux, compagnies aériennes. Tout ce qui est inaccessible devient accessible. Moyennant finances, évidemment.
Ainsi, les membres du club ont accès à un service inégalé. Benoît Gruet, vice-président d'American Express Cartes pour particuliers, nous confirme que les demandes les plus exotiques peuvent être comblées. Privatisation d'un Boeing 747 pour un vol personnel, organisation d'un anniversaire extraordinaire à San Francisco ou encore l'obtention d'une table dans n'importe quel restaurant parmi les plus courus au monde. Tout est faisable.
Parmi les avantages, on peut noter le sur-classement automatique en première classe sur les vols de toutes les compagnies aériennes, un " personnal shopper " dans toutes les grandes villes de la planète, un concierge de luxe, l'accès à des soirées ultra privées et à des événements sportifs prestigieux comme le Grand prix de Monaco.
Les gourous du marketing d'American Express ont fait un choix bien particulier pour faire naître les légendes les plus folles autour de la carte. C'est pourquoi dans l'hexagone, la carte Centurion n'est accessible qu' à des clients possédant déjà une American Express Gold ou Platinum, et seulement sur invitation ou par cooptation.
Bien sûr, il y a des exceptions. Les artistes, grands patrons et sportifs de haut niveau peuvent dans certains cas accéder directement à la Centurion. Autre possibilité : les investisseurs de haut vol, déjà clients d'une banque privée partenaire d'American Express, peuvent également être recommandés.
Quoi qu'il en soit, certains critères sont incontournables. Pour se voir octroyer une Amex Black, il faut :
- S'acquitter éventuellement d'un droit d'entrée de plusieurs milliers d'euros (selon négociation)
- Accepter de payer une cotisation annuelle de 2000 euros.
- Et enfin, dépenser déjà au moins 150 000 euros par an sur une carte Amex Platinum ou Gold, soit 12 500 euros par mois
Il est donc très difficile d'entrer dans le cercle centurion mais le jeu en vaut la chandelle pour les " happy few " sélectionnés. Les services proposés à la clientèle d'élite d'American Express sont exceptionnels, pour une cotisation annuelle bien moins élevée que certaines conciergeries de luxe.
samedi 12 juin 2010
Meditation
Les évènements ne sont que l'écume des choses, ce qui m'intéresse, c'est la mer.
-Paul Valery
Photo de l'âme
Rouen. Le soleil s'en va tranquillement laissant comme seuls bruits celui des oiseaux. L'air est frais sans être froid et les odeurs de la ville se font plus présentes. Le bruit irritant des trompettes africaines (je suis incapable d'écrire correctement ce nom, donc je fais ellipse..) ne suffit pas à gêner cette soirée calme avec moi-même. Me remettant en mode célibataire, je pense à l'avenir et à ces moments de repos et de récupération (les R&R comme disent les anglais). Il y a des gens à voir et des endroits à découvrir. Alors oui, je ne cesse de penser à cette grande barrière de corail dont la beauté me permettra de me remettre à ma place, admirateur de la nature.On dit que le voyages changent les idées. Rien n'est plus faux en fait. Les voyages ne changent pas les idées, ils les font juste changer de décor. Après, c'est à nous évidemment d'agir dessus et de faire la part entre ce qui dure et ce qui ne dure pas.
(Rubrique Conso droit devant) Je suis donc allé chercher de quoi prendre des souvenirs tangibles et j'ai acheté le Olympus Pack µ Tough-3005 qui a pour mérite de prendre des photos sous l'eau. En même temps, vu la qualité assez mauvaise de ses photos à l'air libre, j'espère que Nemo sera tout près de moi quand j'irai sous les flots. Acheté à la Fnac, ils étaient le seul magasin sur le web à vanter ses qualités alors que partout ailleurs on le critiquait assez vivement. (rubrique conso juste derrière)
Et alors que je voyage déjà web pour Cairns, voilà ce que je lis.
There are even some beaches that have lagoons and rivers on them as well but we strongly recommend you only swim in the sea as these rivers, lagoons and billabongs are homes to the prehistoric crocodile. Look out for the crocodile warning signs before entering all waterways. Achtung!
La vie est une aventure.
jeudi 10 juin 2010
Une lettre. L'amour. Google
D'accord c'est en Anglais mais c'est touchant. Comme quoi, on a toujours besoin d'aide et que quelque que soit la technologie, l'esprit de Cyrano est toujours là
mercredi 9 juin 2010
Sans commentaire
Rouen. BP qui achète les mots "marée noire" chez Google montre bien que tout ce qui touche à l'industrie pétrochimique fait vomir. Celà montre aussi à terme que si on a de l'argent, on peut quelque peu étouffer l'information.
Quel joli monde. A propos de marée noire, la Grande barrière de Corail où je vais cet été a été bien touché par le pétrole, mais par des chinois cette fois. Nous seulement ils nous foutent la honte au foot mais en plus ils polluent. Bon, vous me direz que la honte au foot, il n'y a pas besoin d'être chinois. Celà fait d'autant plus ressortir le fait que nous ne sommes pas une nation de sportifs (croyez-en un fan des Bengals qui les encourage même après 10 ans de branlées...) et je ne pense pas que faire faire du sport tout l'après-midi à nos djeunz va faire une grande différence. Nous sommes trop rpompts à brûler nos idoles, à tourner en dérision aussi vite que nous retournerons notre veste si on arrive à coller deux buts (en tout).
Et bien sur dès vendredi nous allons voir le meilleurs des nazis, kangourous, rosbisfs, ritals, fascistes, tricheurs (nous!), torrero, carreleurs et autres nations de bouffeurs de sushis, cannibales et pédés..Tout celà pour signaler que la coupe du monde fait ressortir le meilleur en nous, que le football rapproche les peuples en une harmonie parfaite. Je l'ai dit au début du post: sans commentaire!
Quel joli monde. A propos de marée noire, la Grande barrière de Corail où je vais cet été a été bien touché par le pétrole, mais par des chinois cette fois. Nous seulement ils nous foutent la honte au foot mais en plus ils polluent. Bon, vous me direz que la honte au foot, il n'y a pas besoin d'être chinois. Celà fait d'autant plus ressortir le fait que nous ne sommes pas une nation de sportifs (croyez-en un fan des Bengals qui les encourage même après 10 ans de branlées...) et je ne pense pas que faire faire du sport tout l'après-midi à nos djeunz va faire une grande différence. Nous sommes trop rpompts à brûler nos idoles, à tourner en dérision aussi vite que nous retournerons notre veste si on arrive à coller deux buts (en tout).
Et bien sur dès vendredi nous allons voir le meilleurs des nazis, kangourous, rosbisfs, ritals, fascistes, tricheurs (nous!), torrero, carreleurs et autres nations de bouffeurs de sushis, cannibales et pédés..Tout celà pour signaler que la coupe du monde fait ressortir le meilleur en nous, que le football rapproche les peuples en une harmonie parfaite. Je l'ai dit au début du post: sans commentaire!
dimanche 6 juin 2010
jeudi 3 juin 2010
mercredi 2 juin 2010
The Pacific
Rouen. THE PACIFIC. C'est lors d'une des scènes les plus prenantes et violentes de la série que j'ai compris la force de ce titre. The Pacific, on l'attendait depuis longtemps chez HBO, après le succès du magistral Band of Brothers. Il était dur de passer après et si dans les premières minutes on cherche la comparaison, très vite la série prend ses marques et trouve son âme. Dix épisodes écrits, joués et réalisés avec une rare intensité. On ne cesse de penser aux horreurs de la guerre, de se projeter à la place des héros à se demander ce que l'on aurait fait à leur place. The Pacific. Ce titre résonne et dit tout le contraire de ce qu'il est. Comme ce qu'il y a dans ma tête en ce moment. Allez, j'y retourne.
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