Rouen. Misery.
Alors qu'on entend les politiques français se foutre de notre gueule en disant que tout va bien au niveau économique (et existe-t-il plus puant que Christine Lagarde? Et je pense que la réponse est oui.., c'est dire) et que comme toujours on est les meilleurs avec ce chômage et cette non croissance, certaines choses font sourire.
En cours:
-Et vous connaissez une équipe de sport à Seattle?
- Oui, celle de Chicago!
J'ai aussi testé la musique en cours. Des BO, rien de connu pour eux. J'ai tenté celà en groupe et je vais voir ça en classe entière. Il paraît que ça adoucit les moeurs alors il y a du boulot. On m'a demandé du rap aussi. Dans le genre, on va transformer le cours en jukebox. La musique de Battlestar Galactica est suffisamment riche, non mais!
The Big Bang Theory est toujours aussi touchant et juste et j'aime me retrouver devant mon lot de séries de mon Oncle d'Amérique après le tumulte que je vis entre les murs. Plus j'y pense, plus mes deux vies se séparent. Elles se recoupent aussi: le matin je fais les chiffres et l'après midi, ce sont les cours de l'agrégation.
Je n'en ai pas parlé mais je suis aussi à la préfecture pour un renouvellement de carte de séjour (pas pour moi, je suis encore français je crois). Si les agents étaient très gentils, cette salle immense avec un coin jouets et des numéros qui s'égrènent avec la lenteur d'un élève qui me récite le verbe être a tout d'un purgatoire. Mixant les rendez-vous et ceux qui passent avec des tickets, on peut vite attendre 2 heures et bien sur, fidèle à notre tradition éternelle, il ne faut pas oublier le moindre papier. Surtout celui qui est introvuable ou que l'on doit vous délivrer deux jours APRES le rendez-vous...
Ce qu'il faut savoir: les museaux des lions sont tous différents.
mardi 30 septembre 2008
dimanche 28 septembre 2008
Premières images de la Frozen Party
Bon, y a un type avec un Tshirt jaune...
Réaction des ‘passants’ spectateurs :
"Mais qu’est-ce qu’ils font ? " – "Ils regardent pas tous dans la même direction c’est quoi ca ? "
"C'est quoi ce délire?"
"Regarde ca, ils sont tous arrêtés" – "Houé encore des ‘connards’ qui veulent faire un buzz comme sur internet ".
-"Y en a qu'on vraiment rien à foutre!"
- Une Maman avec ses 2 enfants :
"Regarde il fait la statue" ;
samedi 27 septembre 2008
vendredi 26 septembre 2008
Je veux
Rouen.Misery.
Je veux faire ce que Jim a fait à Pam
Je veux effacer certaines choses
Je veux en écrire d'autres
Je veux une victoire pour les miens
Je veux un stade vite pour les autres
Je veux que ces rayons d'automne ne partent pas
Je veux ces sons, ces rires et les transformer
Je veux relire ceci dans quelques mois et
Je veux un grand sourire en me rappelant ce passé qui était le présent.
Je veux faire ce que Jim a fait à Pam
Je veux effacer certaines choses
Je veux en écrire d'autres
Je veux une victoire pour les miens
Je veux un stade vite pour les autres
Je veux que ces rayons d'automne ne partent pas
Je veux ces sons, ces rires et les transformer
Je veux relire ceci dans quelques mois et
Je veux un grand sourire en me rappelant ce passé qui était le présent.
mercredi 24 septembre 2008
Entre les murs
Misery, salle de classe:
Fiddler: "Where is the Joker on the picture?"
A. : "Euh, je dis qu'est-ce qu'il fait, là?"
Fiddler:"...If you want.."
A.: Hein?
Fiddler: "Where is the Joker on the picture?"
A. : "Euh, je dis qu'est-ce qu'il fait, là?"
Fiddler:"...If you want.."
A.: Hein?
mardi 23 septembre 2008
Martine
Rouen.Misery.Pays des rêves.
Ca faisait un bout de temps que celà fleurissait dans la salle des profs et je suis donc allé me ballader pour voir d'où venait ces affiches bien trash de Martine. Affiches collector car Casterman a interdit le site pour générer ces bijoux subversifs que seul le web peut nous donner. C'est pas du tout frais mais c'est irrésistible. J'étais donc là à rire comme un idiot devant le PC et après un cours où j'ai entendu que Lincoln avait des esclaves et que Scwharzkopf veut dire "impossible d'afficher l'objet" (l'élève a pas vu que sa page avait planté sur internet).
Un autre grand sourire fut ce mystérieux paquet qui m'a fait chaud au coeur (et qui m'a aussi appris qu'on passait 2 semaines de notre vie à attendre devant un feu). Internet est magique!
Ca faisait un bout de temps que celà fleurissait dans la salle des profs et je suis donc allé me ballader pour voir d'où venait ces affiches bien trash de Martine. Affiches collector car Casterman a interdit le site pour générer ces bijoux subversifs que seul le web peut nous donner. C'est pas du tout frais mais c'est irrésistible. J'étais donc là à rire comme un idiot devant le PC et après un cours où j'ai entendu que Lincoln avait des esclaves et que Scwharzkopf veut dire "impossible d'afficher l'objet" (l'élève a pas vu que sa page avait planté sur internet).
Un autre grand sourire fut ce mystérieux paquet qui m'a fait chaud au coeur (et qui m'a aussi appris qu'on passait 2 semaines de notre vie à attendre devant un feu). Internet est magique!
lundi 22 septembre 2008
Signe des temps
Rouen. France. Un monde gris.
Un professeur du collège César-Savart de Saint-Michel (Aisne) s'est suicidé vendredi.
La veille, il a "été entendu par les gendarmes parce qu'un de ses élèves l'avait accusé de lui avoir donné un coup de poing", raconte La Voix du Nord.
Que s'est-il passé?
Le quotidien raconte plus précisément: "Mardi, après le dernier cours du matin, un collégien de 15 ans monte sur son booster et rentre chez lui. Il est en retard, son père commençait à s'inquiéter. L'adolescent lui raconte alors que son professeur de physique l'a retenu après la fin du cours? qu'il lui a donné un coup de poing pour avoir refusé de remettre son carnet de correspondance."
Du coup, le lendemain, l'enfant et son père sont allés porter plainte à la gendarmerie pour coups et blessures.
Le jeudi matin, le professeur est placé en garde à vue. Devant les gendarmes. Il nie catégoriquement être l'auteur de violences.
Jeudi après-midi, les enquêteurs organisent une confrontation entre le prof et son élève. Les deux parties défendent chacun leur version des faits. À l'issue de la confrontation, l'enseignant est remis en liberté.
Il a été retrouvé mort à son domicile vendredi après-midi. Il avait 38 ans.
Lu ailleurs:
Le procureur de l'affaire, nouvelle mouture de OBVIOUSMAN:
La vie privée de cet enseignant, qui avait mis en vente son domicile, «était en train de se défaire», selon le magistrat qui a évoqué notamment «une séparation de couple», sans autre précision. «Ça a pu avoir une incidence sur le plan professionnel», a-t-il estimé. (Source, www.liberation.fr, le site de pub avec des news dedans)
Alors que dire? Que dire? Je retiens "faute de preuve". Je retiens aussi que l'on place des profs en garde à vue. Sommes-nous ainsi des dangers? Une gifle, un coup de poing (et connaissant le pouvoir de diffamation des élèves, je demande à voir) d'un prof nécessite l'arrivée de la police. On ne sait rien de ce qui a provoqué ce soi disant geste, je n'ai pas l'impression que ce jeune ait l'air tuméfié. Et la police décide donc d'appréhender un professeur. A quand les postiers en taule quand ils auront répondu aux clients énervants?
Celà en dit aussi long sur le côté coulisse des profs. Combien de fois ai-je entendu "j'ai des problèmes, vous ne pouvez pas comprendre!". Nous juste des acteurs entrant sur scène pour eux. Et un jour ce que nous arrivons à supporter habituellement nous fait exploser. Et un jour, il n'y a plus de fonction, il y a juste une personne qu'un certain public ingrat et surtout aveugle ne comprend plus. Mes élèves sont parfois adorables. La plupart le sont. Mais on ne voit pas cette partie silencieuse. On voit ceux qui s'opposent toujours à vous, quoi que l'on dise, que des parents menteurs ("je ne comprends pas, il est pas comme ça à la maison") déchargent sur les profs. Et quand un prof craque, alors là il faut aller voir les flics car c'est inadmissible que le pov' fils innocent mais ingérable ait été ainsi brutalisé. On dira ce que l'on voudra, on ne connaîtra pas la raison de son geste. Il vivait mal un divorce et quand les soucis vous mine, qu'un petit branleur d'ado vient pour la énième fois faire les mêmes conneries, les lignes peuvent devenir floues.
Viennent alors les policiers et votre monde bascule car au fond, vous êtes de leur côté. Nous nous occupons d'élèves, ils s'occupent de citoyens. Ainsi le monde peut devenir noir et froid.
Si vous pensez que ma position est biaisée, vous avez raison. Si vous pensez que j'exagère, venez prendre ma place un mois, vous me remercierez quand je reviendrai reprendre mon boulot.
Les sorcières de Salem ne sont jamais loin et leur esprit a de nouveau frappé.
Rideau pour aujourd'hui.
Un professeur du collège César-Savart de Saint-Michel (Aisne) s'est suicidé vendredi.
La veille, il a "été entendu par les gendarmes parce qu'un de ses élèves l'avait accusé de lui avoir donné un coup de poing", raconte La Voix du Nord.
Que s'est-il passé?
Le quotidien raconte plus précisément: "Mardi, après le dernier cours du matin, un collégien de 15 ans monte sur son booster et rentre chez lui. Il est en retard, son père commençait à s'inquiéter. L'adolescent lui raconte alors que son professeur de physique l'a retenu après la fin du cours? qu'il lui a donné un coup de poing pour avoir refusé de remettre son carnet de correspondance."
Du coup, le lendemain, l'enfant et son père sont allés porter plainte à la gendarmerie pour coups et blessures.
Le jeudi matin, le professeur est placé en garde à vue. Devant les gendarmes. Il nie catégoriquement être l'auteur de violences.
Jeudi après-midi, les enquêteurs organisent une confrontation entre le prof et son élève. Les deux parties défendent chacun leur version des faits. À l'issue de la confrontation, l'enseignant est remis en liberté.
Il a été retrouvé mort à son domicile vendredi après-midi. Il avait 38 ans.
Lu ailleurs:
Le procureur de l'affaire, nouvelle mouture de OBVIOUSMAN:
La vie privée de cet enseignant, qui avait mis en vente son domicile, «était en train de se défaire», selon le magistrat qui a évoqué notamment «une séparation de couple», sans autre précision. «Ça a pu avoir une incidence sur le plan professionnel», a-t-il estimé. (Source, www.liberation.fr, le site de pub avec des news dedans)
Alors que dire? Que dire? Je retiens "faute de preuve". Je retiens aussi que l'on place des profs en garde à vue. Sommes-nous ainsi des dangers? Une gifle, un coup de poing (et connaissant le pouvoir de diffamation des élèves, je demande à voir) d'un prof nécessite l'arrivée de la police. On ne sait rien de ce qui a provoqué ce soi disant geste, je n'ai pas l'impression que ce jeune ait l'air tuméfié. Et la police décide donc d'appréhender un professeur. A quand les postiers en taule quand ils auront répondu aux clients énervants?
Celà en dit aussi long sur le côté coulisse des profs. Combien de fois ai-je entendu "j'ai des problèmes, vous ne pouvez pas comprendre!". Nous juste des acteurs entrant sur scène pour eux. Et un jour ce que nous arrivons à supporter habituellement nous fait exploser. Et un jour, il n'y a plus de fonction, il y a juste une personne qu'un certain public ingrat et surtout aveugle ne comprend plus. Mes élèves sont parfois adorables. La plupart le sont. Mais on ne voit pas cette partie silencieuse. On voit ceux qui s'opposent toujours à vous, quoi que l'on dise, que des parents menteurs ("je ne comprends pas, il est pas comme ça à la maison") déchargent sur les profs. Et quand un prof craque, alors là il faut aller voir les flics car c'est inadmissible que le pov' fils innocent mais ingérable ait été ainsi brutalisé. On dira ce que l'on voudra, on ne connaîtra pas la raison de son geste. Il vivait mal un divorce et quand les soucis vous mine, qu'un petit branleur d'ado vient pour la énième fois faire les mêmes conneries, les lignes peuvent devenir floues.
Viennent alors les policiers et votre monde bascule car au fond, vous êtes de leur côté. Nous nous occupons d'élèves, ils s'occupent de citoyens. Ainsi le monde peut devenir noir et froid.
Si vous pensez que ma position est biaisée, vous avez raison. Si vous pensez que j'exagère, venez prendre ma place un mois, vous me remercierez quand je reviendrai reprendre mon boulot.
Les sorcières de Salem ne sont jamais loin et leur esprit a de nouveau frappé.
Rideau pour aujourd'hui.
dimanche 21 septembre 2008
Risqué
Doit-on vraiment faire confiance aux publicitaires? On sait l'escroquerie qu'est Actimel (les vieux combats ne disparaissent pas), on sait qu'il ya ce décalage entre vérité et mensonge, entre intelligence et naïveté. Alors je me lance donc dans ce test. Tout d'abord on notera le "PEUT suffire". Ca veut dire quoi? Qu'en pleine opération, on se rend compte qu'une seule feuille ne suffit pas et là, on a intérêt à avoir du savon ou l'annuaire à côté de soi? Ensuite si ça ne suffit pas, ça sert à quoi de l'acheter? Bref, je suis dévoré de questions.
Une autre chose me vient à l'esprit en cette période verte et durable. Pourquoi n'a-t-on pas de PQ recyclé (je dis "recyclé", et non "lavé"). Après tout on ne va pas dire qu'on doit être coquet dans ce domaine quand même.
L'année va commencer à rentrer dans le vif du sujet. Tout d'abord le cycle des trois semaines est crucial: c'est là où tout se révèle chez "eux" et au vu de ce que j'ai pu observer pour l'instant, je vais être dans une sacrée tempête avec eux. Entre ceux qui ne savent pas conjuguer "avoir" au présent et ceux qui refusent de bosser dès la première semaine, je ne vais pas m'ennuyer. Par contre, ça ne sera pas une année belle et tranquille, je peux déjà le deviner et le promettre. Et c'est ça qui m'inquiète un peu.
jeudi 18 septembre 2008
Pause
Alors que le week end s'avance, ma fatigue va se transformer et je vais quitter mes élèves de vue. Je vois les germes de certains et ça va promettre. Je commence à écrire l'histoire de mes 4 autres alter ego et vous en aurez vite des nouvelles. Mais pour l'instant, il me faut du repos. Sacrément agités que ces derniers jours...
lundi 15 septembre 2008
Etre un autre
Rouen. Ils sont tous là, mes 4 alter ego. J'ai ainsi vécu plusieurs vies. Tant de vies derrière ces photos figées . Le premier était Max F Monroe. Il a vécu heureux jusqu'à l'âge de 102 ans. Se plaignant constamment de sa santé, il a épuisé 4 femmes et jamais l'église de Foxden ne fut aussi remplie à la mort d'un de ses paroissiens.
Les 3 autres? C'est une autre histoire...
Les 3 autres? C'est une autre histoire...
dimanche 14 septembre 2008
Tempête
Rouen.Un endroit. De la musique, des rires. Je sais qu'il existe en ce moment des endroits qui ont été fuis. J'avais dans le temps ce livre, "L'étoffe des héros" que j'ai prêté un peu trop hâtivement à quelqu'un que j'ai aussi aimé un peut trop hâtivement (et qui a hâtivement amené à une catastrophe catégorie Titanic également). Pour paraphraser les dernières phrases, on nous donne, on nous reprend. Le grand cycle, la grande danse m'amène des notes de séparations, des airs de naissance et des sonorités de vie qui reprend. Je réfléchissais sur les seules choses qui avaient duré dans mon existence dans ces derniers temps. Mon cool cat bien sur, mes Bengals dont la constance dans la médiocrité est une nouvelle forme d'art et puis c'est à peu près tout (je ne compte pas la famille, je sais..). Alors il y a des soirées, parfois qui font du bien, qui prennent des tournants improvisés et soudainement, dans la coq de notre navire, on oublie la tempête qui souffle et qui, peu à peu emporte votre entrain et votre optimisme. Sur cette photo, on ne voit rien de ces dernières 24 heures qui m'ont fait passer pour le Jack Bauer des sentiments comme on dit. Il y a eu de grandes nouvelles heureuses et joyeuses. D'autres tragiques et assommantes. Mais c'est le jeu, la Vie. Elle continue!
mercredi 10 septembre 2008
Retour à l'agreg
Rouen. Bout de texte à traduire:
"Mon vieil ami Jules Dulles, retrouvé par hasard à Montréal, avait été mon condisciple au Lycée Montaigne. Nous nous étions perdus de vue, bêtement, lui s'engageant dans l'étude des sciences exactes et les carrières à concours, moi errant sans génie dans l'inexact, le facultatif, l'aléatoire. Rien de plus arbitraire au demeurant que la divergence de nos destins puisque son père était gonfleur de ballons libres et le mien caissier au bazar du Progrès. Jules Dulles n'était pas né lauréat, pas plus que j'étais né propre-à-rien, mais de fil en aiguille, de coq à l'âne et de pli en pli, il avait fini par ressembler à un ingénieur d'avenir et moi à une tête-en-l'air de petite pointure."
Et c'est même pas le plus dur!
Good to be back!
"Mon vieil ami Jules Dulles, retrouvé par hasard à Montréal, avait été mon condisciple au Lycée Montaigne. Nous nous étions perdus de vue, bêtement, lui s'engageant dans l'étude des sciences exactes et les carrières à concours, moi errant sans génie dans l'inexact, le facultatif, l'aléatoire. Rien de plus arbitraire au demeurant que la divergence de nos destins puisque son père était gonfleur de ballons libres et le mien caissier au bazar du Progrès. Jules Dulles n'était pas né lauréat, pas plus que j'étais né propre-à-rien, mais de fil en aiguille, de coq à l'âne et de pli en pli, il avait fini par ressembler à un ingénieur d'avenir et moi à une tête-en-l'air de petite pointure."
Et c'est même pas le plus dur!
Good to be back!
mardi 9 septembre 2008
Une note
Découvrez Marco Beltrami!
Rouen.Misery.Sydney.Cincinnati. L'année sent encore les affaires propres que certains commencent déjà à montrer qu'ils ne veulent pas travailler. Je sens en moi une certaine lassitude, une certaine usure que mon enthousiasme a du mal à submerger. Demain,je serais à l'agreg et je suis heureux d'avoir reçu cette convocation inespérée: moins de route, plus de sommeil et de l'anglais, du vrai.
J'écoute en c emoment la BO de 3:10 for Yuma et je voyage. Il m'est assez particulier car lorsque je me balladais à Sydney, c'est un peu par surprise que je l'ai écouté sur mon ipod, BO parmi d'autres que j'avais stockées. Sous ces notes, je vois l'opéra, Darling Harbour, le ciel bleu, les buildings dans la nuit et une allégresse certaine...A l'autre bout du monde. Alors ma madeleine musicale fonctionne à plein ce soir..
PS;: et elle me fait oublier l'humiliation subie par mes Bengals...Des choses ne changent jamais.
dimanche 7 septembre 2008
Bon alors ça commence quand?
Je ne parle pas du championnat, la première défaite de Cincinnati étant à partir de 19 heures mais de l'école. Demain sera ma première confrontation avec eux. Comme chaque fois ils sont tous gentils au début et on en reparlera dans trois semaines. Les vacances vont donc repartir dans un coin de la tête et un fichier de l'ordinateur. On va repenser à celles qui viennent mais pour l'instant la vraie vie reprend la danse. Et quand on dit "vraie vie" ce n'est jamais une bonne chose, vous avez remarqué?
En attendant on regarde le soleil de Philadelphie et on se dit qu'il faut vraiment que j'aille prendre une douche..
En attendant on regarde le soleil de Philadelphie et on se dit qu'il faut vraiment que j'aille prendre une douche..
vendredi 5 septembre 2008
Vendredi
Rouen. Rennes. Rive Gauche. Los Angeles. Une table, une parole. Des tables, des paroles. Des mots qui vont et qui viennent, faits de joies et de peines. La parole découvre d'autres territoires, étranges et fascinants. Les mots affinent ces contrées qu'une phrase abrupte dévoile trop brutalement. Ils flottent intangibles, sculpteurs de mondes et de possibilités..
jeudi 4 septembre 2008
mercredi 3 septembre 2008
Noeud de cravate
Rouen. Misery. Alors, je n'ai plus besoin de mère ou de copine. Internet pourvoit à tout et sauve ma mise! Surtout que j'arrive au lycée, j'appelle ma classe et elle ne vient pas. Je la rappelle à nouveau et une collègue me dit: mais non Fiddler, ils rentrent demain seulement.
Ca commençait bien.
Ensuite je vais chez Carrouf pour la première fois depuis si longtemps que ces cons avaient annulé ma carte. Donc je dois en refaire une et ma ma vengeance est terrible: je leur achète un aspirateur. Le truc qui aspire tout tellement fort que tu restes collé au manche comme si c'était une ventouse. Un vrai programme muscu à lui tout seul. Le Cool Cat ne serait pas du même avis car depuis que son nouveau Panzer ennemi est ici, celui-ci a pris le maquis vestimentaire de mon armoire.
Ps: j'oubliais certains mots d'élèves. Le "Pfff" dès qu'on donne du travail. Le "déjà/ça commence" dès qu'on donne du travail. Le "Ah ouais!" quand ils se souviennent d'un mot.
mardi 2 septembre 2008
En piste
Rouen. La Californie. Etre fan c'est se coucher tard/tôt pour son équipe. L'univers ne devient que ce match à la foule assourdissante et aux commentaires en anglais. On vibre, on vit, on crie, on se dit qu'on n'est pas demain car on ne dort pas. On se dit aussi que c'est serré mais que UµCLA on devrait les toquer quand même. Et puis patatra, les Vols perdent et en prolongation qu'ils avaient pourtant arrachée. On regarde alors l'heure: 6 heures du matin. Ouch! Phuket, Thailand! (pour cette expression, elle vient de Juno et cette plage se prononce comme Fu- - it!, merci Urban dictionnary)
On se réveille à 10 heures, on se rappelle de la super soirée avant celle du foot, un anniversaire surprise fait de rires, de (beaucoup de) fumée, d'absinthe et de gorge de dragon, et de Tintin.
Cette joyeuse et charmante bande dont un bon paquet de profs qui feraient la joie du Figaro d'ailleurs.
La journée zombie continue avec les esclaves et le roi Lear aux Uns et aux autres et sous une pluie battante, je vais au gym's. Je rentre sous une pluie qui ne se fatigue jamais. Je regarde mes mails, j'écris un peu et quelque chose me turlupine. Ah, oui! Demain c'est la vraie rentrée. Mais il est où le lycée, déjà?
PS: Alors que je flane sur Flickr pour changer la photo du blog (à defaut de changer tout le lay out..) je vois que ma photo du Temple bar a été choisie pour un guide de Dublin online. Et demain le monde!!!!
On se réveille à 10 heures, on se rappelle de la super soirée avant celle du foot, un anniversaire surprise fait de rires, de (beaucoup de) fumée, d'absinthe et de gorge de dragon, et de Tintin.
Cette joyeuse et charmante bande dont un bon paquet de profs qui feraient la joie du Figaro d'ailleurs.
La journée zombie continue avec les esclaves et le roi Lear aux Uns et aux autres et sous une pluie battante, je vais au gym's. Je rentre sous une pluie qui ne se fatigue jamais. Je regarde mes mails, j'écris un peu et quelque chose me turlupine. Ah, oui! Demain c'est la vraie rentrée. Mais il est où le lycée, déjà?
PS: Alors que je flane sur Flickr pour changer la photo du blog (à defaut de changer tout le lay out..) je vois que ma photo du Temple bar a été choisie pour un guide de Dublin online. Et demain le monde!!!!
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